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Victor Hugo (1802-1885), Les contemplations (1846),

Commentaire de texte : Victor Hugo (1802-1885), Les contemplations (1846),. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  925 Mots (4 Pages)  •  1 478 Vues

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Commentaire Français

     Introduction : Victor Hugo (1802-1885) fut un grand acteur du mouvement romantique, il écrit un livre en 1846, Les contemplations, recueil qui exprime la souffrance du deuil de la mort de sa fille Léopoldine quatre année plus tôt. Victor Hugo compose trois strophes pour décrire le voyage jusqu’à la tombe de sa fille. Victor Hugo était un auteur engagé, ce qui lui vaudra un exil sous le II Empire. (Napoléon III) Le poème que nous allons étudié, demain dès l'aubes, est extrait du livre IV des contemplations, composé de 6 livres et 158 poèmes qui ont était publié en 1856. Hugo y aborde plusieurs sujet comme ces premiers amours de l'adolescence, le livre IV lui est consacré au deuil suite a la mort de sa fille Léopoldine. Nous allons donc montrer comment l'écriture de ce poème permet-elle d'exprimer la souffrance du deuil et de donner un sens à cette expérience douloureuse ?

Nous allons donc tout d'abord montré la révélation progressive du deuil, dans un deuxième temps la progression dans le temps et l'espace, puis dans un troisième temps le sentiment intime au sentiment universel.

I) La révélation progressive du deuil :

1) Un rendez vous amoureux

Au premiers abord du poème, on peut penser que Victor Hugo va retrouver une femme qu'il aime. « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » Ensuite on pourrait pensé que c'est un amour partager avec l'utilisation d'un parallélisme entre les vers 4 et 8 « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » « triste et le jour sera pour moi comme la nuit »

Avec l'utilisation du présent on pense donc que la femme aimée est vivante. Dans la première strophe, « je » et « tu » sont  beaucoup utilisé, on pourrait donc pensé a un dialogue. « Je partirai » « vois-tu ». Le poème commence comme un poème amoureux. « J'irai par la forêt, j'irai par la montagne »

2) La chute

A partir de la deuxième strophe le poème change complètement. Un registre de tristesse apparaît « Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisés » « triste » La dernières strophes nous montrent l'image de la chute « Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe »

Dans la dernières strophes les deux derniers vers constitue la chute, ou on comprend que le poète va se recueillir sur la tombe d'une morte. Ce ne sont donc plus des retrouvailles avec l'amour, mais des retrouvailles avec la mort.

II) La progression dans le temps et l'espace :

1) Le cheminement dans l'espace

Le poème est composé de beaucoup de verbe qu'on pourrait qualifié de mouvement « je partirai » « j'irai » « je marcherai » Le poète nous situent dans le temps avec beaucoup de marqueurs temporelle « Demain dès l'aube, à l'heure où » « longtemps » « le jour » « la nuit » « le soir » On voit que Victor Hugo est très déterminé a aller sur la tombe de sa fille, « J'irai » « Je marcherai » « je partirai », une détermination mise en valeur par la place du verbe du mouvement qui est situé au début du vers. Cet itinéraire ne mènera donc pas Victor Hugo a l'amour comme on pouvait le pensé, mais a la mort.

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