Une poignée d’étoiles de Rafik Schami

Compte-rendu de lecture 1

Une poignée d’étoiles de Rafik Schami

Ce livre parle d’un garçon dont on ne connait pas le nom (et on ne sait pas si il s’agit de l’auteur). On sait qu’il est fils de boulanger, qu’il vit en Syrie dans un quartier de la ville de Damas avec son père, sa mère et sa sœur Leïla. Il a décidé de commencer à écrire, le jour où son vieil ami, qu’il appelle Oncle Salim, lui dit regretter de ne savoir ni lire ni écrire. Ce livre est son journal intime écrit sur une période de presque 3 ans. Le jeune garçon, d’environ 14 ans nous parle souvent de personnes très proches. Il nous partage les anecdotes souvent drôles, d’oncle Salim. Il nous raconte ses aventures avec Mahmud et Joseph, des camarades de son âge et de sa classe. Avec eux, il va se lancer dans des actes de résistance face au régime politique, en essayant de devenir journaliste. Il nous évoque aussi souvent ses relations avec Nadia, celle qu’il aime et sa maman, de qui il est proche.

Le jeune adolescent ne veut pas devenir boulanger car il trouve ce métier très dur et parfois ennuyeux, il le compare d’ailleurs à une prison. Son père, lui, est boulanger depuis plus de 30 ans et il veut que son fils prenne sa suite. Ils ont de nombreuses disputes à ce sujet, et son père le retire de l’école à un moment donné.

Lui, veut devenir journaliste, car il aime écrire. Avec l’aide de son professeur de français, il arrive à faire éditer et publier quelques uns de ces poèmes écrits lorsqu’il était en classe. Son père se rend compte alors de son talent d’écriture et accepte qu’il travaille dans une librairie. Mais avant, lors d’une tournée de livraison de pain, il rencontre un journaliste, Habib. Ils deviennent bons amis et ce dernier lui apprend le métier qu’il a toujours voulu faire. Avec lui et son ami Mahmud, il arrive à faire paraître un journal clandestin, le « journal chaussette » (ils ont trouvé ce moyen de diffuser le journal sans se faire arrêter : au fond de paires de chaussettes, qu’ils vendent dans différents lieux). Ce journal est l’accomplissement de son rêve. (Les journaux étrangers et la BBC en parlent !)

C’est pourtant très compliqué dans ce pays où les personnes qui se succèdent au pouvoir (par des putchs réguliers) ne tolèrent pas les critiques ou ceux qui disent la vérité. D’ailleurs, il nous raconte certaines arrestations (avec tortures) par les policiers (de son père, de Habib …).

J’ai aimé ce livre car il est écrit sous la forme d’un journal intime. J’aime me sentir « dans la peau » du personnage, par exemple en été, quand il cherche du travail ou alors quand il organise son petit clan de « La main noire » avec Joseph et Mahmud. Je trouve que le « Journal Chaussette » est une bonne idée mais qui est dangereuse, à cause de la censure. Je n’ai pas aimé les scènes qui racontaient la torture du père de l’enfant, parce que c’est très cruel. Ce livre a aussi un côte « aventure » avec le père de Nadia qui travaille pour la police secrète et leurs actions de « La main noire ».

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