Tsongor

Tsongor, roi de Massaba, organise le mariage de sa fille, Samilia, avec Kouame, le prince/roi des terres du sel. Or, la veille du jour des offrandes, un autre prétendant se montre. Il se nomme Sango Kerim. C’est l’ancien compagnon de jeu des enfants Tsongor. Plus jeunes, Samilia et ce dernier se sont fait la promesse de se marier. Sango Kerim le revendique auprès du roi, qui ne sait que faire. Il ne veut plus participer à aucune guerre, et ce, malgré sa puissante capacité à se battre. Katabolonga, le conseiller, le serviteur, mais aussi l’ami fidèle de Tsongor, lui annonce alors que c’est le jour pour lui de mourir. Lors de sa dernière conquête en tant que roi du sang, Tsongor a fait la rencontre de Katabolonga, « le dernier ennemi du dernier pays ». Celui-ci s’est présenté au roi et lui a dit : « ta mort m’appartient ». Le roi Tsongor l’a accepté et en a fait « le porteur du tabouret d’or du roi ». Cette décision symbolise la fin du règne du roi guerrier, Tsongor. C’est le jour des offrandes, celui qui précède le grand jour. Katabolonga tuera le roi ce soir. Tsongor fait alors appel à son plus jeune fils, Souba et le missionne de construire sept tombeaux, au nom de Tsongor et de Massaba, dans différents royaumes éloignés. Ceci fait, il devra déposer le cadavre du roi dans l’un d’entre eux, lui seul saura dans lequel. Il déposera ensuite dans la bouche du vieux Tsongor une pièce, la pièce qui lui permettra de veiller en paix, sa monnaie d’échange ou encore son droit de passage. Le soir, Katabolonga pointe son couteau sur Tsongor mais se sent incapable de le tuer. Il a lui aussi enterré son passé et ne se rappelle plus les siens. Tsongor se coupe alors les deux veines des bras et demande à son ami d’écourter sa mort. (pages 11 à 51)

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