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Tempête sous un crâne, Victor Hugo

Commentaire de texte : Tempête sous un crâne, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  610 Mots (3 Pages)  •  5 932 Vues

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Tout d’abord nous voyons que la vivacité de ce monologue intérieur est démontrée par l’utilisation d’une ponctuation riche et expressive (l.2,5,7,8…) car Jean Valjean est tourmenté, perdu, indécis et en colère face au dilemme qui s’oppose à lui. De plus les questions rhétoriques: « de quoi est-ce que j’ai peur? qu’est-ce que j’ai à songer comme cela? »(l.2-3), « qu’est-ce qu’il y a de malheureux dans ceci? »(l.12-13) et « Et pourquoi Dieu le veut-il? »(l.23) accentuent son doute. Enfin, les pronoms personnels « je » et « il » permettent au lecteur d’être plongé dans ses pensées.

Quant aux verbes de paroles employés dans l’énumération: « On se dit, on se parle, on s’écrit » (l.54), ils sont utilisés pour démontrer la réflexion de Jean Valjean, réflexion rapide, qui, illustrée par les connecteurs de temps: « Au bout de peu d’instants »(l.41) et « Pour la première fois depuis huit années »(l.66), doit engendrer des choix chez lui, celui d’agir pour définir l’homme qu’il veut être : « un homme juste ».

Ainsi, l’opposition entre « n’y pensons plus » (l.34-35) et « pense ! »(l.44) conclu que ce qui défini un homme est sa capacité à penser, à raisonner et à réfléchir.

En effet, c’est là que la confrontation entre les deux destins opposés de Jean Valjean apparait.

Dans cet extrait, deux personnages qui s’opposent sont présentés. Javert; comparé à un chien, dans la métaphore « cet affreux chien de chasse » (l.8), qui ne cesse de traquer Jean Valjean, et l’évêque Myriel; personnage important démontré par la répétition du terme « que l’évêque » (l.91 à 96), la répétition du verbe « voir » et l’antithèse « que les hommes voyaient sont masque […] mais que l’évêque voyait sa conscience » (l.94 à 97). Il s’agit là de la conscience de Jean Valjean. Son passé s ‘oppose à son avenir pieux, pour cela, deux champs lexicaux qui s’opposent sont alors employés: le champs lexical de la mort: « crime » (l.64), « assassin » (l.82), « mort » (l.83) et celui de la religion: «Dieu » (l.61), « résurrection » (l.86), « l’enfer » (l.87). De plus, la comparaison de Jean Valjean avec Jésus Christ « pense ! comme elle disait il y a deux mille ans à un autre condamné : marche ! » (l.44-45) s’ajoutant à tous les faits précédemment cités conclu que la rédemption de Jean Valjean se fait grâce à Dieu par la religion.

Jean Valjean se déculpabilise à travers la présence d’arguments, tels que : « je n’y suis pour rien » (l.12), « ce n’est aucunement de ma faute » (l.15-16) et le fait qu’il cherche un responsable à son malheur: « C’est la providence qui a tout fait » (l.16), « Dieu le veut-il? » (l.22).

Tandis que l’énumération « c’était un crime bas, lâche, sournois, abject, hideux ! » (l.64-65), la gradation « il volait a un autre son existence, sa vie, sa paix, sa place au soleil » (l.80-81) et l’oxymore « il lui infligeait cette affreuse mort vivante » (l.82-83) traduisent que se taire, ne pas se dénoncer et donc envoyer Champmattieu au bagne à sa place équivaut à le tuer.

Et enfin, l’utilisation du présent de vérité générale de la ligne 37 à 40 « On n’empêche pas plus la pensée […]

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