Synthèse de document: le souvenir à l'ére numérique

Meunier

Arnaud

Synthèse de document « le souvenirà l’ère du numérique

Temps passé : 2h10

Depuis la mise en place du web 2.0, la vie privée des internautes à peu à peu envahi la toile. Cette évolution a permis d’aller encore plus loin dans l’exposition de soi. Dans leur œuvre, La Condition numérique, Jean-François FOGEL et Bruno PATINO, exposent cette tendance des réseaux sociaux à encrer notre passé pour toujours aux yeux de tous. Tandis que Martin UNTERSINGER, dans son article « Internet : du devoir de mémoire au droit à l’oubli » paru dans Le Monde, expose les moyens mis en œuvre pour favoriser le droit à l’oubli sur la toile. Jean-Philippe BLONDEL, lui, dans son écrit Blog, nous raconte l’histoire d’un jeune homme prenant conscience des conséquences de l’exposition sur Internet. Le dessin de Vidberg, rend compte de façon humoristique, de ce problème en suggérant son existence depuis toujours. Dès lors, une question se pose : en quoi Internet modifie-t-il notre rapport au passé ? Nous verrons, tout d’abord, les caractéristiques de cette ère du souvenir perpétuel sur Internet avant de nous interroger sur les risques et la possibilité de revenir en arrière.

Jean François FOGEL et Bruno PATINO nous permettent de constater qu’aujourd’hui internet permet de connaitre le passé de chacun et rend l’oubli impossible, Martin UNTERSINGER nous conforte dans cette idée en nous informant que grâce à internet les informations sont accessible à tous et que la mémoire est rendu permanente. Jean Philippe BLONDEL nous donne l’exemple dans son récit, en effet le narrateur tient un blog  accessible à tous qui retrace sa vie depuis trois ans. Vidberg, lui, dans son dessin représente les réseaux sociaux par les murs de la grotte qui conserve les traces de tout un chacun.

Aujourd’hui, il y a une prise de conscience du problème de l’oubli sur internet.

En effet, les auteurs de la condition numérique relève une prise de conscience récente qui nous met en garde contre l’effet « boomerang » le retour du passé dans le présent par le biais du net. Jean Philipe BLONDEL va dans le même sens en nous montrant que le jeune héros est conscient du danger d’internet et que certaines informations préjudiciables ne doivent pas figurer sur le net. Dans son dessin, Vidberg nous conforte dans l’idée en faisant interagir les deux personnages suggérant une prise de conscience sur le droit de l’oubli.

Au vue de ces idées, nous pouvons nous questionner sur le ressort de la condition humaine à travers les souvenirs numériques.

Jean François FOGEL et Bruno PATINO pense qu’un nouveau rapport au temps naît par le biais du numérique, tandis que Martin UNTERSINGER nous affirme que ce droit à l’oubli numérique devient l’objet d’un débat civil et l’enjeu mémoriel de nos sociétés. Quand à lui, Jean Philippe BLONDEL nous transmet par le biais de cette idée la peur de la mort de son narrateur. Alors que Vidberg  à l’aide de son dessin nous informe que parler de soi sur internet peut être vu comme une manière d’exister et de s’inscrire durablement dans le temps.

Face à cette exposition toujours plus poussée du soit, nous pouvons nous questionner sur les risques et les moyens déployés contre les effets boomerang de cette exposition.

La vie privée peut être protégée par le droit à l’oubli, Martin UNTERSINGER lui pense que le droit à l’oubli sur internet fait primer le droit à la vie privée sur la liberté d’expression. D’une autre manière Jean Philippe BLONDEL nous fait part de cette idée, le père du narrateur lit le blog ce qui est vu comme une atteinte à la vie privée d’autre part, le dessin de Vidberg nous montre que l’impossibilité d’oublier inhérente à internet et l’accessibilité à tous des informations qui s’y trouvent sont vues comme des atteintes à la vie privée.

...