LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Synthèse de documents sur le souvenir.

Commentaire de texte : Synthèse de documents sur le souvenir.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 133 Mots (5 Pages)  •  2 370 Vues

Page 1 sur 5

Synthèse des documents

Chaque jour passé se transforme en souvenirs et ces souvenirs font « notre richesse » (François Hertel), mais chaque richesse est d’une valeur différente. Les documents du corpus s’attachent à décrire des souvenirs et leur influence sur la vie. On peut alors se demander que représente dans quelle mesure le souvenir influence la vie d’une personne. Nous étudierons pour cela qu’est-ce c’est un souvenir, les effets provoqués par les souvenirs dans la vie d’une personne et que peu importe la façon dont ils reviennent, ils font partie du passé et vont influencer le futur de chacun.

« Les souvenirs constituent notre identité et sont ceux sur lesquels on se construit » d’après Bruno Mallèvre dans son livre Les souvenirs d’enfance s’invitent à l’âge adulte paru le 9 janvier 2008 et Jean-Marie Gustave, Le Clézio rejoint son idée en disant dans son L’Africain paru en 2004 : « C’est à L’Afrique que je veux revenir sans cesse, à ma mémoire d’enfant. A la source de mes sentiments ».

Les souvenirs sont aussi un lien entre le passé, le présent et le futur. B. Mallèvre présente les idées de la psychologue et psychanalyste Susana Elkin qui pense que les souvenirs sont « la garantie qu’on a un passé. Et quand on a un passé, on peut donc penser à un avenir ». Dans son livre Je me souviens encore mieux de Je me souviens : Notes pour Je me souviens de Georges Pérec à l’usage des générations oublieuses et de celles qui n’ont jamais su paru en 1998, Roland Brasseur montre l’importance de ce souvenir de l’œuvre de Pérec et des souvenirs qu’elle contient. Pour Le Clézio, le souvenir est à la fois loin et proche et croit que le passé et le présent sont séparés par « un simple paroi fine comme un miroir ». Enfin, Georges Pérec vient rejoindre les opinions de ces trois auteurs dans son livre Je me souviens paru en 1978 par cette expression même, « je me souviens », qui représente ses souvenirs du passé dans le présent.

B. Mallèvre affirme à l’intermède du psychologue et psychothérapeute Patrick Estrade, que « nos sens sont des grands fournisseurs de souvenirs agréables ». Le Clézio partage son opinion en parlant de la « musique douce et froissante de la rivière Aiya ». Au pôle opposé, R. Brasseur montre qu’il est possible que certaines choses ne nous rappellent aucun souvenir, « peu de choses n’évoquent rien pour moi ».

Le même psychologue et psychothérapeute de B. Mallèvre montre aussi que « nos sens sont des capteurs qui se traduisent en émotions ». R. Brasseur affirme aussi au travers de son œuvre l’émotion qu’il ressent « Au hasard des lectures, j’ai découvert d’autres détails… Les surprises heureuses se sont accumulés ». Le Clézio évoque ses souvenirs d’enfance comme une émotion, mais perdue « Le monde change, c’est vrai, et celui qui est debout là-bas au milieu de la plaine d’herbes hautes, […], aucun voyage ne me permettra de le rejoindre ».

Mais dans un autre passage de son livre, grâce aux odeurs des lieux où il se promène, il réussit à retrouver des souvenirs de son enfance « parfois, je marche dans les rues d’une vile et tout d’un coup, […], je respire l’odeur froide du ciment qui vient d’être coulé, et je suis dans la case de passage d’Abakaliki », souvenirs qui le poursuivent partout où il va. B. Mallèvre vient renforcer cette idée et ajoute que notre personnalité et notre rapport au monde forgés à travers les souvenirs : « A travers eux (les souvenirs), nous forgeons une partie de notre personnalité et de notre rapport au monde ».

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (67.4 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com