Synthese de corpus

EONO QUENTIN                                                                        BTS SIO 2        

Synthèse dématérialisation

        Ce corpus est composé de 4 documents. Il se présente sous la forme de 3 textes (2 articles et un extrait de roman) et d’un sondage. Le corpus pose la question suivante : Est-ce que la dématérialisation modifie notre rapport à l’objet ?                                                        Pour répondre à cette question nous allons tout d’abord étudier l’évolution du sentiment de propriété de l’objet puis nous verrons que le rapport à l’objet change avec les générations.

        Aujourd’hui, les gens achètent des objets dont ils n’entrevoient l’utilisation qu’à court terme. En effet, dans son article Vers une consommation dématérialisée  publié dans Marketing magazine Aurélie Charpentier nous explique à travers le témoignage Jeremy Rifkin que les gens sont plus intéressés par l’acquisition à court termes qu’à long terme. Benoît Melançon, dans son entretien avec la journaliste Nathalie Lavisalles Quelle différence avec la lettre ? Le fétichisme  nous dit que le courriel, par rapport à la lettre, créer à travers son instantanéité une fausse impression d’intimité, et cette instantanéité rejoins la position de Jeremy Rikfin en ce qui concerne l’acquisition à court terme. De plus, dans son roman Comme un roman, Daniel Pennac écrit que le livre, matériel, provoquait le sentiment absolue de propriété et que même si, de base, le livre ne nous appartient pas, s’il nous a plus on ne veut pas le rendre car le fait de le tenir, de le toucher, de poser son œil dessus, nous donne l’impression qu’il est nôtre.                                                                        Par ailleurs, l’évolution des générations a vu notre mode de consommation changer. En effet selon Aurélie Charpentier on assiste à une montée en flèche du troc, il y a de plus en plus de gens qui préfèrent échanger des produits usés plutôt que d’en racheter de nouveaux. Daniel Pennac raconte même que certains utilisent les livres à des fins autres que celle d’être lu, les pages d’un livre servent alors à certains de papier hygiénique, d’autres les utilisent comme papier pour cigarettes ou encore pour maintenir un feu en vie.

        Plus nous changeons de génération, plus nous nous orientons vers une dématérialisation des objets physiques  vers les objets numériques. C’est ce qu’explique Aurélie Charpentier, le monde dématérialisé vers lequel nous tendons n’est qu’en fait notre monde actuel dans sa version virtuel. Nous n’arrêtons pas de consommer des objets, ceux-ci sont juste devenus virtuels. En revanche Nathalie Lavisalles nous relate que Benoît Melançon pense qu’il l y a des différences entre le monde dématérialisé et le monde physique. En effet selon lui l’e-mail est ne remplace en aucun cas la lettre, c’est simplement une autre forme de communication.                                                        Notre rapport à l’objet change avec la dématérialisation, Aurélie Charpentier écrit que il y a une perte de statut de l’objet, les objets tels que les CD-ROM, les DVD tendent vers des supports numérique. L’audiovisuel est un des secteurs les plus affectés par la dématérialisation, c’est ce que confirme le sondage de l’institut Opinion Way, L’Observatoire de la dématérialisation, les supports physique sont préféré pour la presse ou les livres (59 % et 73%) alors que pour la musique c’est beaucoup plus serrer (39% préfèrent un support numérique), et pour la photo, le numérique est même au-dessus du physique (49% contre 39%).                                                        La dématérialisation affecte aussi le fétichisme que l’on entretient avec les objets physique. En effet on entretien certaines relation particulière avec les objets, par exemple dans son roman, Daniel Pennac écrit qu’on maltraite littéralement les livres, on leurs fait subir de nombreuses choses comme le cornage des pages ou encore le griffonnage des marges. Benoît Melançon explique que le fétichisme est tout bonnement impossible avec l’e-mail car selon lui avec l’e-mail, l’idée même de l’objet disparaît.

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