Sophie Scholl " non A La Lacheté "

Sophie Scholl : "Non à la lâcheté"

Introduction :

L’auteur : Jean-Claude Mourlevat est un auteur français né à Ambert en Auvergne le 22 mars 1952, il n’a pas participé à la guerre dont il parle dans son livre.

L’énonciation : Jean-Claude Mourlevat est le narrateur et il raconte le destin de Sophie Scholl personnage principal, plus jeune membre d’un groupe de résistance appelé « la Rose Blanche » qui tente de combattre le régime nazi.

Le récit est raconté à la troisième personne du singulier « elle » ou « Sophie ».

C’est un roman historique car c’est une histoire réelle mais le narrateur n’en fait pas partie.

L’histoire : L’histoire se passe principalement à Munich en 1942 pendant la seconde guerre mondiale. Elle nous relate comment un groupe de jeunes étudiants chrétiens allemands fondent un mouvement contre le totalitarisme nazi, dénoncent le massacre des juifs et défendent la pensée libre et humaniste. L’histoire nous compte également les dangers auxquels s’exposaient ces jeunes gens.

Sophie Scholl est le personnage principal de ce roman. Elle rejoint le groupe de résistance lorsqu’elle arrive à Munich pour aller à l’université. Elle a 21 ans et est étudiante en biologie et en philosophie, elle est profondément croyante. Elle se bat pour la liberté de pensée, celle des âmes mais également des corps. Elle refuse d’être lâche et de rester passive. Elle sait ce qu’elle encoure en résistant contre le parti Nazi : la peine capitale pour haute trahison.

Hans Scholl fondateur du mouvement et est comme sa sœur un des membres les plus actifs de celui-ci. Il est très courageux il distribue des tracts et colle des affiches ou des slogans qu’il inscrit sur les murs à la peinture ou au goudron.

Christoph Probst, Alexander Schmorell, Willi Graf et le professeur Kurt Huber sont également des résistants et font partie de « la Rose Blanche ».

Mercredi 27 janvier 1943, Sophie Scholl, étudiante à Münich prend le train pour Stuttgart avec une valise pleine de tracts antinazis. Elle est pétrifiée de peur et à l’impression que tout le monde la regarde. Elle va distribuer ce tract dans les boîtes aux lettres de la ville. C’est le 5e diffusé par la Rose Blanche, groupe de résistance fondé par Hans Scholl, frère aîné de Sophie. Le 4 février 1943 Sophie demande cinquante timbres à la poste, l’employé est un peu méfiant mais elle lui dit que c’est pour un deuil. Son visage angélique et la croix gammée autour de son cou enlèvera tout soupçon au postier. Le 17 février 1943 Sophie rentre de chez sa mère ou elle a passé une dizaine de jours car celle-ci était malade et apprend que son frère veut distribuer des tracts dans l’enceinte de l’université. C’est trop dangereux mais Sophie décide de l’accompagner. 18 février 1943 le concierge les a repérés et les dénonce. Ils sont arrêtes pour avoir distribué le 6ème tract à l’université mais celui-ci atteindra l’Angleterre. Le 22 février, ils sont jugés expéditivement avec un de leur camarade et sont guillotinés après avoir revu leurs parents qui sont fiers d’eux et qui les recommandent à Dieu.

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