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Serions-nous tous des moutons ?

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Par   •  5 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  981 Mots (4 Pages)  •  675 Vues

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Serions nous tous des moutons?

Dans ce corpus nous allons traiter le sujet du conformisme dans la société. Le conformisme est une tendance à se conformer aux usages, à accepter les manières de penser ou d’agir du plus grand nombre. Ce corpus comprend deux articles, une image et une pièce de théâtre, ces quatre documents dates de la fin du XIXème siècle début XXème. L’être humain est-il condamné à adopter les comportements du groupe auquel il appartient ? Nous verrons dans un premier temps que l’individu s’associe à un groupe inconsciemment et dans un second temps qu’il s’y associe par choix.

L’individu s’associe généralement inconsciemment à un groupe comme le montre l’article « sommes-nous conformistes? » d’Héloise Junier tiré de l’ouvrage Ça m’intéresse, n°386, avril 2013. L’expérience de Salomon Ash à montré l’influence du groupe sur l’opinion de l’individu qui n’ose pas l’affronter. Il préfère changer son option même si il sait que c’est faux pour ne pas affronter le groupe ou par peur du ridicule. L’image internet illustrant l’expérience de Ash confirme également les propos ci-dessus : un mouton se différencie du groupe de part sa couleur et dans la réflexion. C’est le mouton noir, celui qui se distingue et qui est non conformiste, même si il suit quand même le groupe. Référence à l’expérience de Ash, il n’est pas minoritaire actif puisqu’il suit le groupe. Il y réfère le comportement moutonnier. L’animal qui est mis en scène est le mouton puisqu’il illustre le fait de suivre et qui fait récence à l’expression comportement moutonnier. « le groupe en psychologie sociale » de Dominique Oberlé tiré de sciences humaines, Mai 1999, insiste sur l’impact reconnu à la fin de l’expérience de Ash, l’individu est gêné par le fait que les autres n’avaient pas la même opinion puis de s’être trompé en suivant le groupe.

Dans la pièce de théâtre Rhinocéros d’Eugène Ionesco Acte I, Jean critique Beranger sur son apparence. Il essaye de lui corriger en lui donnant une cravate, un peigne, il sort un miroir. Scène saturé par les objets. Le matériel domine comme si l’homme devenait un objet lui même. Il est différent dans son apparence, Jean le rafistole. L’homme n’est plus digne de réflexion mais utilisé comme un objet par les autres, il ne se distingue plus par sa réflexion. Le groupe ici représenté par Jean empêche l’individu d’être différent. Jean est dérangé par la différence et il y remedie, il oblige l’autre à se conformer au groupe. L’influence du groupe sur l’individu peut-être négative, l’individu se distingue mais l’autre n’en est pas capable donc la pression est inévitable, les documents 2 et 4 l’expliquent : les moutons partent à l’abattoir même si il y en a un qui se pose la question d’où ils vont. Tout le monde est influencé à un moment donné par le groupe même si il n’en a pas l’impression ou si il ne le souhaite pas.

Le groupe a un aspect négatif, mais il peut être également positif, voir bénéfique. Le premier article parle des trois types de conformisme mis en évidence par un psychologue social américain  Herbert Kelman : le conformisme par complaisance :  le fait de suivre les autres pour ne pas avoir de problème, suivre les normes sociales, mais les croyances de l’individu ne changent pas. Par identification : c’est se fondre dans un groupe pour être accepté. Et par intériorisation : on prend exemple sur quelqu’un mais on ne se rend pas compte que l’on change. Affronter le groupe demande des efforts, c’est être anti-conformiste, prendre le risque de se distinguer. On rapproche les médias de l’école et de la publicité au conformisme par intériorisation. Il y a cependant un avantage au conformisme : ça évite l’anarchie, ça rassure, le groupe est nécessaire. L’homme replacé dans la théorie de l’évolution, il est programmé pour être en groupe, survivre seul est impossible, il est né pour être en groupe. Si l’homme trouve une personne avec les mêmes opinions qui lui, il y trouvera un allié qui le rendra plus fort. Il faut se créer sa propre identité, la différence permet une ouverture d’esprit. Dans le premier texte on parle d’individu qui doit avoir du courage pour se différencier du groupe. L’article « le groupe en psychologie sociale » met en parallèle la normalisation et le conformisme. La normalisation est un concept assez flou, c’est dans un contexte existant, si un groupe est tout le temps en retard on va s’adapter de nous même, on ne se conforme pas au groupe. Le document 3 fait référence au document 1 : quand on est à deux on est plus fort face au groupe : il est question d’un allier dans le premier document ici d'un support social. L’individu s’oppose à la majorité en ayant un support social, fonder des arguments, une personne minoritaire qui s’oppose au groupe pour convaincre le groupe en étant calme, dans le premier cas on est pas rejeté car on a un allié, deuxième cas un rejet, troisième cas le groupe peut nous rejoindre si on reste calme. Le rejet du groupe fait référence au document 2 quand Beranger est rejeté par Jean. Une influence mutuelle est inévitable, l’homme ne peut pas être seul, il est nécessairement en groupe. Être entouré permet de réussir quelque chose que l’on ne peut pas seul. Le groupe peut avoir des aspects positifs. Le groupe rend plus fort, donne un cadre normatif.

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