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Se mettre dans la peau d'un animal (relativisme)

Étude de cas : Se mettre dans la peau d'un animal (relativisme). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2022  •  Étude de cas  •  419 Mots (2 Pages)  •  198 Vues

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Il devenait difficile de voler, je me sentais lourde et je savais pourquoi. Ce mâle dont j’avais dévoré la tête il y a de nombreux « moments sombres » de cela en était l’origine. Peu à peu, décoller du sol à la seule force de mes ailes devint tout bonnement impossible, j’allais devoir me contenter d’avancer en m’appuyant sur mes pattes arrières en attendant le moment où sortirait de mon corps des coquilles allongées en grand nombre, ensuite je les placerait dans la « protection » pour leur permettre de survivre à la période froide. Mais pour le moment, il fallait que je me nourrisse, j’analysais chaque détail autour de moi à la recherche d’une proie potentielle, mais aussi afin de prévenir d’un quelconque danger, pourtant, c’est seulement une fois ma tête tournée au maximum que je le vis. À environ treize feuilles derrière moi, un « aile-poussière » était posé sur une fleur d’une couleur semblable à celle de ce qui chauffe dans le ciel. Il était très grand en comparaison à mes proies de ces derniers temps, ses immenses ailes décorées encadraient son corps velu et sa trompe aspirait le nectar de la fleur qu’il occupait. Il ne se doutait pas de ma présence près de lui, je me fondais parfaitement dans la verdure du paysage. Furtivement, je me retourna, et me mis en chasse. Il me fallait l’approcher suffisamment pour avoir une chance de l’attraper avant de lui laisser le temps de s’envoler, une fois que je serai à ses côtés il ne ferait pas le poids face à la rapidité de mes pattes avant. Mais encore fallait-il qu’il ne prenne pas la fuite sans me laisser l’occasion de le prouver. Mon approche fut lente et saccadée, je me devais de faire preuve d’une discrétion sans faille : un mouvement de travers pouvait signer l’échec de ma chasse et, je n’avais aucune envie de voir mon repas prendre son envol. À présent, la faim se faisait clairement ressentir, mais pas de précipitation pour autant, « l’aile-poussière » était bientôt à la portée de mes pattes avant. C’était le moment. L’action fut rapide. Mes piques lancées à toute vitesse sur lui ne lui laissèrent aucun espoir. Il se débattait encore quand je commença à le dévorer, sans difficulté malgré sa taille conséquente. Je restais malgré tout sur mes gardes, guettant quelque chose qui pourrait me voir comme une proie. Mais aucune plume, ni écaille en vue et, bientôt, les vibrations de l’air m’apprirent qu’une nouvelle chasse m’attendait.

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