Réécriture phèdre

Acte II, scène 3

                                 […]

Phèdre.

Ce petit voyou, que rien ne peut arrêter ;

Cette jeunesse insolente, se croyant toute puissante ;

Par sa beauté sans faille et sans quelconque défaut.

Par ses muscles puissants et sa bonne endurance ;

Se pensant invincible face à tous les mortels.

S'en prenant à plus vieux, s'en prenant à une femme.

Sachant être invaincu en maltraitant plus faible.

Quelle ardeur ! Quelle audace ! Quel courage ! Quel héros !

Thésée.

Vous ne faites que mentir, mon fils n'est pas ainsi.

Hier soir encore, il révisait très tard,

Ses cours d’arithmétique, de français et d'histoire.

Il s'agit d'un homme bien, sérieux et rigoureux.

Dont la bonté et le courage excèdent-même,

Nombre de qualités de beaucoup de ces Dieux.  

Phèdre montrant des hématomes sur ses côtes.

Il ne sert en rien de vous voiler la face.

Voyez par vous-même mon corps criblé de coups,

Que m'a donné ce monstre qui m'a souillé à vie.

Thésée.

La seule preuve de ces coups n'est pas là suffisante ;

Peut-être auriez vous pu tomber au coin d'une rue.

Phèdre.

M'accuseriez vous de divulguer des mensonges ?

La souffrance que j'endure n'est-elle pas suffisante ;

Pour qu'il me faille subir, une fausse accusation ?

Thésée larmoyant.

Il est vrai, mon accusation n'est point valable.

Cet effroyable crime que mon fils a commis ;

Me fit perdre l'esprit tout en l'innocentant.

Acte V, scène 4

                        […]

Phèdre.

J'ai menti Thésée, il n'en était pas ainsi ;

Je me dois de vous annoncer la vérité ;

Et ainsi vous avouer, l'innocence d'Hyppolyte.

Thésée en rage.

Ah perfide ! traîtresse ! Comment avez vous osé ?

Hyppolyte mon fils est désormais défunt !

Ces aveux que vous faites ne vous excusent en rien.

Phèdre.

Je tiens à m'excuser, écoutez s'il vous plaît,

Ce que j'ai à vous dire pour que l'injustice que,

Votre fils a subi, soit réellement chassée.

Il en est de ma faute, c'est moi, cette femme âgée,

Que votre sage fils a frappé en plein cœur.

J'ai osé l'accoster de manière incestueuse.

Thésée en rage.

Où est donc passée la femme que j'ai aimé ?

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