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Résumé de livre

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Par   •  3 Janvier 2019  •  Dissertation  •  916 Mots (4 Pages)  •  971 Vues

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Fin de la nouvelle du Pied de Momie

C’est alors que la princesse disparu tel un coup de vent.                                                            J’entendis soudain des bruits au rez-de-chaussée, savant pertinemment que c’était la princesse je sentis mes entrailles se nouer…
Cloué dans mon lit, sans pouvoir esquisser le moindre mouvement, je tendis l'oreille. J'écoutai mieux et m'aperçus avec surprise que l'on aurait dit des pas de danse, comme une valse effrénée se déroulant dans mon salon. Tap, Tap, Tatap, Tap… Tap, Tap, Tatap, Tap… J'entendis alors, comme le son aigu d'un diapason, l'horloge sonner le minuit. Aussitôt, la danse, ou que sais-je, redoubla d'ardeur, alla de plus en plus vite. Je sentis des coups sourds sur le plancher, les meubles tremblèrent… Cette fois-ci, on eut dit que l'on marchait au plafond !
Et enfin, le silence. Mais ce silence était si lourd, si oppressant et inquiétant qu'il me glaça le sang. Qu'allait-il se passer, maintenant ? Ce moment terrible était-il bel et bien fini ? Et si tout cela n'était qu'un rêve… ?
Mais je sus alors avec certitude que ça n'en était pas un. Car les coups avaient repris, plus forts encore ! Je n'osai toujours pas me lever et aller voir… Un long grincement se fit alors entendre. Comme une fenêtre dont les gonds seraient mal huilés. Puis plus rien. De nouveau, le silence. Mais moins oppressant, plus léger. Inquiet, me croyant tout de même dans une sorte de cauchemar, je parvins à me rendormir malgré tout.
Je me réveillai une seconde fois, sans que j'en susse la raison au premier abord. En effet, le silence était complet. Mais bientôt, un long gémissement retentit. Je sentis mes cheveux se hérisser. Mon cauchemar se poursuivait-il ? Étais-je victime de sons fantômes ? Le gémissement gagna en intensité puis finit par mourir dans la gorge de celui qui le produisait. En même temps, une sorte de claquement souple brisa le silence. Le claquement de la fenêtre ? Trop léger. Le bruit d'une aile, frappant l'air ? Je me surpris moi-même par cette pensée. Étais-je en train de devenir fou, pour imaginer qu'une créature imaginaire se trouvait dans mon salon ?
Puis j'entendis des pas. Des pas d'homme, étrangement rassurants. Pétrifié, j'essayai d’esquisser un mouvement. Quand enfin, je maîtrisai la terreur grandissante en moi pour me diriger en tremblant vers la porte, ce fut pour m'apercevoir qu'elle était fermée. Dans l'obscurité, je cherchais à tâtons la serrure, mais la clé n'y était pas. Or je ne l'enlève jamais de la porte, et ne ferme de toute façon jamais cette dernière.
Épouvanté, je perçus tout d'un coup un crissement, juste de l'autre côté de la porte. Non, sur la porte elle-même ! Comme le raclement d'un ongle…
En deux enjambées, je fus dans mon lit et me répétait comme une litanie : la porte est fermée, la porte est fermée…
Soudain, terrassé par l'angoisse et aussi par une sorte de force surnaturelle, je m’affaissai sur mon matelas, mes yeux se fermèrent sans que j'eusse guidé ce mouvement.
Un souffle chaud balaya mon visage, puis tout fut noir.
 
Le soleil entrait à flot dans la chambre. Nous étions le matin. Les événements de la nuit me revinrent soudainement avec précision. Je me levai dans un élan, sans prendre garde à la douleur fulgurante à mon cou. Je me ruai sur la porte. Elle s'ouvrit sans problème et je constatai que la clé était glissée dans la serrure.
Je descendis précipitamment l'escalier.
Je ne remarquai rien tout d'abord. Tout était en ordre.                                                               Alors je remontai, mon regard se posa alors sur l’endroit où j’avais posé le pied de momie. Il n'était plus là !
Stupéfait, je baissai les yeux vers le sol et là je trouvai un long ruban couleur chair, long de plus d'un mètre, comme celui qui entourait le pied !
Apeuré, je portais soudain ma main à ma gorge, où je remarquai enfin ma douleur. Sous mes doigts, je sentis deux petits trous, pas très profonds mais qui saignaient. Une créature… Une créature… m'avait prélevé du sang !                                                                                                   Tout avait démarré avec cet achat. Je passai en revue les événements de la nuit, de la danse effrénée au souffle chaud sur mon visage. J'étais alors convaincu d'avoir été victime du charme étrange de la princesse.

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