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Résumé chapitre par chapitre très sage Héloise de Jeanne Bourin

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Par   •  19 Avril 2021  •  Résumé  •  3 052 Mots (13 Pages)  •  540 Vues

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Très sage Héloïse

I. introduction

Héloïse est sur le point de mourir, 22 ans après son seul et unique amour. Elle décide de rédiger un ultime bilan de ses fautes et de ses souffrances.

II. 15 mai 1164 fin de vie

La mère abbesse Héloïse est sur le point de mourir (63 ans dont 46 ans passés à aimer Pierre) sœur Margue et mère Agnès sont a ses côtés,elle se trouve dans le Paraclet. Après avoir reçu l’extreme-onction, Héloïse fait signe pour monter qu’elle veut feuilleter le livre de psaumes envoyé autrefois par maitre Pierre Abélard.

III. elle raconte sa vie en écrit à Pierre Abélard

Héloïse a 16 ans, elle sort du monastère de Sainte-Marie d’Argenteuil, c’est une jeune fille précoce « femme la plus instruite de son époque » qui sait tout sur les sciences, les arts, l’histoire mais rien de la vie nous confie t-elle. En effet, c’est une orpheline prise en charge par le frère de sa mère (oncle Fulbert), chanoine à Notre-Dame. Elle sortait du monastère seulement pour aller chez son oncle, qui habitait dans le cloître Notre-Dame sur les bords de Seine non loin du port Saint-Landry (endroit uniquement réservé aux chanoines et leurs familles). « Aucun élan ne me poussa jamais vers le service divin » → aucun intérêt pour l’Église, dieu…

Sa servante se nommait Sibyle. Pierre Abélard est un grand philosophe qu’elle admire « le seul homme digne d’être aimé », lors de sa rencontre avec Héloïse il était clerc et chanoine, régent des écoles de Paris, professeur de théologie et philosophie.

Leur première rencontre : le lendemain de la Saint-Jean d’été, en revenant des étuves publiques, elle passa avec sa suivante (Sybile) devant l’école cathédrale et vit un attroupement autour d’un homme (Pierre Abélard) il lui sourit et son visage la marqua a tout jamais. La passion se dévoila en elle a la suite d’un regard.

Pierre Abélard eu dans l’idée de demander à Oncle Fulbert de s’installer chez lui (sous prétexte que l’école était plus proche pour lui) il versa de l’argent pour le logement, et proposa des cours particuliers à Héloïse, Pierre (38 ans à ce moment la) ayant pour but ultime de conquérir le coeur d’Héloïse.

Ils partageaient tous deux un plaisir charnel. Elle dit que la passion ne s’arrêta jamais.

IV. 15 mais 1164 fin de vie

Soeur Margue voulait faire boire son élixir à Héloïse mais celle-ci refusa. Soeur Margue attendit donc le retour de mère Agnès.

V. elle raconte sa vie en écrit à Pierre Abélard

Elle vivait avec des « vifs rappels » → n’arrêtait pas de penser à Abélard, tous les petits détails de la vie lui rapellaient des souvenirs de leur relation.

Oncle Fulbert laissait Abélard enseigner ses connaissances à Héloïse quand il le souhaitait, Héloïse et Abélard avez des rapports très charnels, pleins de passion et d’amour. Elle était folle amoureuse de lui, elle a même conservé un poignet de chemise brodé à lui.

Afin d’enlever tout suspect possible de la tête d’oncle Fulbert, Abélard est allé jusqu’a frapper Héloïse comme l’avait recommandé Fulbert si elle ne comprenait pas. Elle trouvait tout de même de la passion dans cette violence « si dévorante était notre faim de possession charnelle que nous éprouvions, lorsque tu me battais, une jouissance encore accrue ». Ils s’étaient donnés l’un à l’autre. Abélard composait même des chansons pour Héloïse. Ils avaient une dépendance l’un à l’autre énorme « l’obsession où tu étais de moi » « une seule créature au monde détenait le pouvoir de me faire souffrir : toi ! Des autres, je ne redoutais rien ». Pendant ses cours Abélard écrivait des lettres folles à Héloïse. Chaque moments passés loin de l’autre était un déchirement. Les rumeurs sur leur relation secrète commencent à arriver, (le fait de s’installer brutalement chez elle, négliger les cours qu’il donne et les chansons qu’il écrit,...) ne font qu’amplifier les rumeurs. Même les amis d’Abélard s’inquiétaient, mais Héloïse et Abélard passaient au dessus des critiquent et en riaient même « l’amour nous avait fasciné ». Un jour a un repas qui se déroula en présence de Biétrix Tifauge (cousine de Héloïse) et sans Abélard, Biétrix fit des insinuations concernant les relations qu’entretenaient Héloïse et Abélard, pour elle ce n’étaient pas que des relations scolaires… Oncle Fulbert arrêta le débat « qu’on ne me casse plus les oreilles avec ces stupides calomnies ! » il refusait de croire que Héloïse et Abélard partageaient des plaisirs autres que la culture.

Fulbert fit au courant de leur relation tout bêtement : Sibyle (servante) étant tombée malade, Fulbert engagea une chambrière, lorsqu’elle fit la chambre de Héloïse elle tomba sur une lettre d’amour (écrite par Abélard pour Héloïse) et la montra tout bêtement à Fulbert. Il fit hors de lui « vous avez forniqué sous mon propre toit ! Hurlait Fulbert. Entre ces murs paisibles où la honte n’aurait jamais dû avoir asile » il s’en prit ensuite à Pierre « aussi haut étiez-vous, avant, dans mon estime, aussi bas êtes-vous, maintenant, tombé ! ». Fulbert promis de ne pas ébruiter l’affaire si Abélard partait sur le champ ! Héloïse est détruite

« pour la première fois je me sentis écrasée sous la douleur. », « Déchirée en moi-même »

« mon paradis s’écroulait », « je n’ai jamais si bien compris le désespoir d’Ève, après la chute ». Fulbert enferma Héloïse dans sa chambre et ne pouvait que subir cette décision et regarder Abélard faire ses bagages avec l’aide de son valet et partir. Elle se pose des questions « loin l’un de l’autre, comment existerions-nous ? », elle se mit en quête d’un subterfuge afin de passer outre à cet obstacle, sa volonté de le rejoindre était plus forte que tout ! Pour se voir le plan était simple ils eurent besoin de Sibyle et du valet de Abélard : Sibyle versa dans le vin de Fulbert une poudre de pavot, il s’endormit sur le champ « il fallu porter le vieillard dans son lit » et une fois Oncle Fulbert couché, Héloïse fit monter Abélard dans le grenier, ils eurent les retrouvailles les plus ardentes qu’ils n’avaient jamais eu. Ils recommencèrent sans gêne « nous étions ivres l’un de l’autre ».

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