LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Résumé, Le Songe de Philomathe.

Fiche de lecture : Résumé, Le Songe de Philomathe.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2016  •  Fiche de lecture  •  2 506 Mots (11 Pages)  •  1 296 Vues

Page 1 sur 11

Fiche Le songe de Philomathe

Récit d’un rêve fait lors d’une promenade dans un parc de Versailles (insistance sur les merveilles du lieu et la gloire de celui pour qui il a été conçu, le roi). Arrivée de deux femmes, allégories de la Peinture et de la Poésie (en possèdent les attributs, sorte de métonymie, tablettes/papier-crayons). Début de leur dialogue (prosopopées), chacune voulant prouver sa supériorité à/sur l’autre. Prosimètre.

Arguments :

- Peinture (parle en prose) : accuse la Poésie de l’imiter notamment lorsqu’elle veut représenter la gloire du roi, et de la priver de l’honneur qui lui est dû (« l’excellence de mon invention ») par ses « belles paroles ».

- Poésie (parle en vers) : la Peinture ne peut égaler la Poésie (« travaille en vain »). Dit n’avoir rien à lui envier. Son éclat est « trompeur » mais l’éclat de ses couleurs/lumières/ombres est trop faible. Son « pinceau » (celui de la poésie) est tout « divin » et lui permet de faire des portraits « plus vifs et plus charmants », un type de « peinture » qui « ternit les beautés que forme la nature » ; et c’est la peinture qui emprunte les « traits » de la poésie. Dit vouloir lui rendre service.

- Peinture : la Poésie ne lui rend nullement service et elle attire tout le monde à elle. A nouveau parle du roi (« ce grand Monarque », « la merveille du monde ») à qui elle veut plaire en le peignant sous les traits de héros de l’Antiquité. Mais Poésie qui se sert des sujets que la Peinture a choisis pour faire également des portraits de « ce grand Prince ». L’accuse de vouloir lui ôter la gloire, et en particulier lorsque cela concerne le roi, alors qu’elle pourrait « employer [ses] talents d’une autre manière ».

- Poésie : Selon elle, savoir par d’un « Héros » est un avantage (« dessus vous ») qu’elle a reçu des dieux à la naissance ; destinée à chanter leurs vertus. Mais peinture qui n’a pas à se plaindre de son sort puisqu’elle peut représenter par son art les corps de ces héros, et « faire une peinture / Qui par [son] art divin imite la nature ». Elle peut « retracer les sujets » que la poésie « peint dans ses vers ». Dit lui faire des largesses et exige sa reconnaissance.

- Peinture : l’accuse d’orgueil, et veut détromper le monde quant à l’avantage qu’elle a sur la poésie (qui a prévenu le monde contre la peinture). Usurpation du droit d’aînesse alors qu’elle (poésie) est venue au monde longtemps après. Les Dieux ne l’ont fait naître que pour tenir compagnie à la peinture et « expliquer aux hommes les mystères » qu’elle (la peinture) avait déjà « représentés par [ses] savants caractères ».

- Poésie : rappelle qu’elle a une origine divine et que c’est son langage qui est considéré être celui des dieux, par lequel ils proclament leurs décrets, miracles, lois, et y tienne assujettis « les peuples et les rois ». Naissance trop connue pour que la peinture (qui « tromp[e] la vue ») ne puisse en faire un portrait mensonger. A enseigné aux hommes comment rendre hommage aux dieux avant que la poésie n’ait « fait leurs images ». La poésie a fait leurs portraits « sans pinceau, sans matière », etc., avec seulement de la lumière, pas supportable pour les yeux mais que les esprits respectent. « Et par ces mots sacrés, de pure et simple essence, / J’en faisais mieux que vous toute la ressemblance ». Anaphore « Je vous… » -> est à l’origine de la représentation des dieux par la Peinture, lui a donné ses sujets et ses connaissances. Rime « enflammé/rallumé » + « votre main tremblante » -> « secours » qui a permis  à la peinture d’achever son « noble dessein ». « Mais sans moi vos couleurs, quoi que vives et belles, / N’eussent jamais bien peint les beautés éternelles ». C’est la poésie qui lui en fait « les premiers sujets ». La dit orgueilleuse, vaniteuse, et lui demande d’être plus discrète.

- Peinture : réplique que sa « voix » est supérieure (« spirituelle » et « divine ») car elle « se fait entendre à tous les peuples » -> pas besoin de changer de langue pour chaque nation, une seule manière de s’exprimer que tout le monde comprend, et qui plus est comprend « tout d’un coup », barbares comme savants savent ce qu’elle « veut [leur] dire ». De plus ce qu’elle expose paraît si réelle que cela trompe les sens, et même les animaux sont soumis à sa puissance (cf. les raisins et les oiseaux cours de philo de terminale). « Magie » qui fait apparaître dans ses ouvrages ce qui n’y est pas (corps vivants là où il n’y a pas de vie, mouvements, actions, série d’exemples) -> « science toute divine ». Avantage sur la poésie malgré les « artifices » de celle-ci.

- Poésie : Ok pour plaisir de la vue (« yeux des mortels ») mais malgré tous ses efforts =/= jamais « des miracles pareils à tous ceux qu[‘elle] fai[t] ». Pas besoin d’aller chercher des couleurs. -> Matière de la peinture qui se perd, éclat qui ne dure pas, travaux « emportés par le vent » alors que les ouvrages de la poésie « n’ont rien que de grand, de noble et de durable », ne courent pas un pareil sort, ne craignent pas les « outrages » du temps, éternels ; « l’esprit qui les produit » leur communique sa « divine puissance », les rend purs et immortels. De plus, « naissance divine » due à Apollon. Le génie des peintres ne reçoit que d’elle sa puissance. Lui demande à nouveau d’apprendre à se taire.

- Peinture : très longue réplique. Ok pour Apollon = père et « langage tout divin » qu’il parle aux hommes par la bouche de la poésie =/= peinture qui parle par signes. Naissance moins connue mais qu’elle s’apprête lui révéler (=/= pas l’habitude des grands discours)  -> Jupiter qui l’a fait sortir de sa tête (« par un effort de son pur esprit ») lorsqu’il a créé l’Univers, besoin d’elle pour peindre le Ciel et la Terre (« dont les couleurs charment les yeux de tout le monde »). Récit de la Création : peint les cieux en azur puis ornements ; signes = langage « du plus grand des dieux », premier par lequel il se fit connaître aux hommes (pour leur exprimer ses volontés). Lumière créée seulement pour que l’on voie ses ouvrages. Puis fournit un modèle à la création (« dont mon père voulut que je traçasse une idée » « ; « comme je les formai d’une manière tout céleste, elles sont bien différentes de ce que l’on voit ici-bas »). Arc-en-ciel = essai de couleurs. Chef-d’œuvre. Formes dans les nuages = les premiers jeux de son esprit. Puis colore tout ce qui est sur terre et dans les eaux. Imitation par la Lumière et le Hazard. Jupiter crée et elle colore, c’est elle qui travaille aux proportions des hommes et en fait un chef-d’œuvre. Divinités des eaux qui l’imitent aussi -> longue réplique qui décrit en réalité les différents types de reflets. Amour (« dieu qui aime toutes les belles choses ») qui lui demande de rester sur Terre afin d’apprendre aux hommes « à connaître et à adorer les dieux » car Nymphes des eaux pas à la hauteur + ne font pas un « choix des plus belles choses » mais peignent « indifféremment toues sortes d’objets ». Jupiter lui demande d’imprimer parmi les hommes des marques de sa grandeur, de leur enseigner son art. Erreur sur la date de sa naissance car ce n’est qu’au moment où elle apprit à une jeune  fille à peindre que l’on commença à la connaître. Peinture = devient imitation, elle apprend aux hommes à imiter ses ouvrages (ombres, couleurs, relief, « lumière qui imitât bien celle de la nature ») en les regardant et en choisissant les plus belles proportions. Expression des mvts du corps et des passions de l’âme, représentation de la beauté et des grâces que l’on trouve dans les choses. « Apprendre aux hommes tant de merveilles ». Apprend aux amants à déclarer leur passion avec des caractères « mystérieux » et leur permet de voir la personne aimée même quand celle-ci est absente. =/= poésie qui fait des images « que chacun peut considérer à sa fantaisie, et se représenter comme il lui plaît » -> peinture = images véritables « et où la nature semble avoir formé une seconde personne ». Donc grâce à elle (=/= ce qu’en dit la poésie) que les hommes ont pu comprendre « la nature et l’excellence des dieux ». Imagination (mère de la Poésie ; donnée aux hommes pour qu’ils soient en mesure de comprendre ce que la Peinture leur enseignait et la sublimité de ses mystères) qui n’est tombée amoureuse d’Apollon que grâce à la Peinture et la beauté de ses travaux (avait souvent peint Apollon). Récit de la naissance de la Poésie (fureurs et transports, fuite) à qui il est « demeuré quelques tâches ».

...

Télécharger au format  txt (14.1 Kb)   pdf (167.2 Kb)   docx (13.3 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com