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Résumé Don Quichotte

Compte Rendu : Résumé Don Quichotte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2012  •  9 996 Mots (40 Pages)  •  1 939 Vues

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Première partie

(52 chapitres)

(1605)

Dans l'Espagne du XVIe siècle, le pauvre hidalgo (gentilhomme campagnard) de la Manche, Alonso Quixano El Bueno, qui est âgé de cinquante ans, se passionne trop pour les romans de chevalerie, qu'il a tous lus, prétendant à ses amis, le curé et le barbier, qu’ils rapportent des faits réels. Faisant siens leurs idéaux chevaleresques de paix, de justice, d’amour, se sentant appelé à les réaliser dans un monde tourmenté qui l’attend et qui lui donnera la renommée et la gloire, voulant imiter Amadis de Gaule (héros d’un roman espagnol du Xve siècle), décidé à rompre la monotonie de la vie villageoise pour courir l’aventure, il empoigne les armes de ses aïeux, se fabrique une visière en carton, ennoblit son vieux cheval décharné aux jambes instables en l’appelant Rossinante, prend lui-même le nom de chevalier don Quichotte de la Manche, choisit une dame, en fait une paysanne qu’il transfigure sous le nom de Dulcinée du Toboso, qu’il peut adorer à loisir et parer de toutes les qualités romanesques.

Un jour, à l’aube, en cachette, il monte à cheval, armé de son bouclier et de sa lance et, s’éloignant par une porte secrète de la cour de sa demeure, il part en rase campagne. Mais il n’a pas été armé chevalier et ne peut donc exercer de plein droit sa mission. Il décide de s’en remettre, pour cette formalité, au premier individu qu’il rencontrera. Tout en se laissant conduire par Rossinante, il se voit déjà idéalisé dans un livre qui exalterait ses futurs exploits.

Après une journée passée sous le soleil, il parvient, fatigué et affamé, à une auberge perdue dans la campagne qu'il voit comme un château. Les deux filles de joie vulgaires qui se tiennent près de la porte et qui l’aident à se déshabiller et à se mettre à table sont par lui saluées et honorées comme de nobles demoiselles. Dès qu’il s’est rassasié, il se jette aux genoux de l’aubergiste, et l’adjure de l’armer chevalier. L’aubergiste, canaille rompue à toutes les ruses de la mauvaise vie, ayant compris que don Quichotte n’a pas un sou en poche, lui conseille de se procurer de l’argent et de prendre un écuyer capable de s’occuper des nécessités pratiques de son existence errante. Enfin, il lui promet de l’armer chevalier le lendemain même, après la veillée d’armes dans la cour de l’auberge. Pendant cette veillée, des incidents éclatent à cause de la réaction très prompte de don Quichotte aux plaisanteries de certains charretiers, et on hâte la cérémonie de l’investiture. L’aubergiste, dans son rôle de parrain, lit en grommelant la formule rituelle dans le livre où il tient ses comptes d’avoine, tandis que les deux filles jouent le rôle de marraines.

Étant ainsi légalement accueilli dans l’ordre de la chevalerie errante, don Quichotte reprend son chemin. Le premier acte de justice qu’il accomplit, c’est d’empêcher un paysan de fouetter jusqu’au sang un petit garçon, son berger. Mais, sitôt que le chevalier errant s’est éloigné, le sort du malheureux n’en est que plus dur.

Don Quichotte rencontre ensuite des marchands de Tolède qu'il prend pour des chevaliers et à qui il ordonne de déclarer, sans l’avoir jamais vue, que Dulcinée est la plus belle des femmes. Ils se moquent de lui et, au cours du combat qu’il leur livre, il est entraîné par son cheval et reçoit une volée de coups de bâtons sur le dos.

Un de ses concitoyens, l'ayant vu blessé et meurtri, écoute les explications qu’il lui balbutie, le croit fou et le ramène chez lui où sa nièce, sa gouvernante, le curé et le barbier l’attendaient dans l’angoisse. Ils pensent tous que les responsables de sa folie chevaleresque sont les livres de sa bibliothèque. En conséquence, le curé et le barbier font l’inventaire de ceux qui, afin de le guérir, doivent être brûlés, sauvant ou essayant de sauver des flammes ceux où chacun d’eux se retrouve le mieux, avec ses tendances personnelles, son éducation et sa culture personnelles.

Mais don Quichotte trouve, en un paysan de sa bourgade, Sancho Pança, l'écuyer qui lui manquait, qu’il attire par l’appât d’un gain important et le mirage d’une île dont, en guise de récompense pour ses services futurs, il deviendrait le gouverneur. Ils prennent secrètement la route, formant un équipage ridicule puisque don Quichotte, grand, décharné, olivâtre, est monté sur Rossinante, tandis que Sancho, trapu, dodu, rubicond, est monté sur son âne.

Ayant aperçu des moulins à vent, don Quichotte voit en eux des géants démesurés qui tourmentent la région. Sancho essaie de le ramener à une observation attentive, mais, « épouvantable et inimaginable aventure », il s'élance et est emporté dans les airs par les ailes d’un moulin.

Ils rencontrent ensuite des bénédictins qui s’avancent sur la route : à leurs côtés se trouve par hasard une dame de Biscaye qui, dans son carrosse, se rend à Séville. Pour don Quichotte, les deux moines sont deux enchanteurs qui emmènent une princesse en captivité : il fonce donc avec fureur sur eux, les charge, en assomme un que son écuyer s'empresse de dépouiller et, après s'être battu en duel avec l'un des valets de la dame, s'en tire à son honneur, s’inclinant devant elle en lui présentant ses hommages.

Plus loin, don Quichotte et Sancho Pança rencontrent au crépuscule des chevriers qui les accueillent cordialement. Au cours du souper, tandis que Sancho, affamé, s’empiffre, don Quichotte s’exalte en proclamant son idéal de paix, le merveilleux âge d’or et le bonheur qui s’ensuivront. Les chevriers vont assister à l’enterrement de Chrysostome, « l’étudiant berger mort d’amour pour cette endiablée de Marcelle » qui l’a éconduit avec une rare cruauté. Alors que sa dépouille est sur le point d’être recouverte de terre, elle apparaît et se défend : elle est belle mais revendique le droit de choisir librement l’objet de son amour. Et don Quichotte se range de son côté.

Les deux voyageurs reçoivent des coups de bâtons de la part de Yanguais (habitants de Yanguas, dans la province de Ségovie, qui exercent le métier de muletier) parce que Rossinante, plein de désir et de joie, s’était en trottinant approché de leurs belles juments.

Meurtris, blessés, ils parviennent, le lendemain, à une deuxième hôtellerie, le deuxième château pour don Quichotte, où ils sont soignés avec empressement et bonté. Don Quichotte, qui suit les lois de la chevalerie, dérange les amours furtives de Maritorne, une servante repoussante

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