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Résumé De Gargantua

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Par   •  29 Juin 2014  •  2 312 Mots (10 Pages)  •  1 028 Vues

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Résumé de Gargantua

Jean Audeau, un simple paysan, découvre par accident dans un énorme tumulus un petit livret qui contient la généalogie des géants d’autrefois. Grandgousier, le père de Gargantua, adore manger. Il épouse Gargamelle, fille du roi des Parpaillons. De leur union naît Gargantua qu’elle porte pendant onze mois. Selon Rabelais, de la durée d’une grossesse dépend la perfection du nouveau-né : plus la grossesse dure longtemps, plus le nouveau-né sera un « chef d’œuvre ». Gargamelle, enceinte de Gargantua, fait abattre des centaines de milliers de bœufs pour mardi-gras, et invite des amis pour ce repas. Malgré son état et les remontrances de son mari, Gargamelle fait grande chère. Ils dansent, chantent, commencent à se disputer. Ivres, ils tiennent des propos incohérents. Pendant la beuverie, Gargamelle ressent des contractions et met au monde de manière insolite Gargantua. Il sort de l’oreille gauche de sa mère et réclame aussitôt à boire.

Son père, en découvrant l’enfant, s’écrie : « Que grand (gosier) tu as » Et l’enfant est appelé alors Gargantua, selon la coutume des anciens Hébreux. Pour l’allaiter, il faut le lait de dix-sept mille neuf cent treize vaches. Enfin, pour le calmer, on lui donne à boire. Gargantua est habillé de blanc et de bleu, les deux couleurs du blason de son père.

Le blanc symbolise la joie, le plaisir, les délices et les réjouissances. Le bleu symbolise les choses célestes. Rabelais polémique sur les couleurs que porte Gargantua. Il fait l’historique de la symbolique des couleurs depuis les temps antiques. Il déclare que le blanc signifie la victoire, la gaieté et la vie, par opposition au noir, symbolisant la tristesse et le deuil. Chaque couleur symbolise des émotions qu’une autre couleur contredit.

Puis, l’enfance de Gargantua est racontée. De trois à cinq ans, ses parents ne lui imposent pas de limites : il boit, mange, dort, court après les papillons et se roule dans les ordures selon son bon plaisir. Gargantua se voit offrir un cheval de bois pour qu’il devienne un bon cavalier. Il se passionne pour l’équitation, au point de créer lui-même ses propres chevaux de bois. Grandgousier rentre victorieux d'une guerre et retrouve son fils. Pendant son absence, Gargantua a cherché quel pouvait être le meilleur torchecul possible, et en a conclu que c'était d'un oison duveteux. Devant l’intelligence de son fils, Grandgousier décide de lui faire apprendre les lettres latines par un théologien réputé, Thubal Holoferne. Ce dernier lui fait apprendre et réciter par cœur, à l’endroit et à l’envers, d’après les méthodes moyenâgeuses, les lettres gothiques.

Son père s'apercevant de la bêtise croissante de son fils, décide à la mort de Thubal Holoferne de donner à son fils un nouveau professeur. Remarquant l'absence de changement, Grandgousier se plaint à l’un de ses amis qui lui recommande Ponocrates, un précepteur humaniste. Pour preuve de son talent, il lui amène un des disciples qui lui parle avec une telle aisance que Grandgousier souhaite le même pédagogue pour son fils. Ponocrates devient alors le maître de Gargantua. Grandgousier reçoit en cadeau du roi de Numidie une énorme jument, richement harnachée. Grâce à cette offrande, Gargantua peut partir pour Paris, et y suivre les leçons du célèbre précepteur, Ponocrates. Sur la route, la jument chasse les taons et les mouches de sa queue avec une telle force qu’elle rase toute la forêt de Beauce. Gargantua arrive enfin à Paris.

Gargantua visite la cité de Paris et fait l’objet de la curiosité des Parisiens. Pensant qu’ils attendent un cadeau de bienvenue, Gargantua leur urine dessus, en gage de bonne volonté, et noie la plupart des habitants. Puis, il emporte les cloches de Notre-Dame pour les accrocher au cou de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Braquemardo, est envoyé par la Sorbonne pour tenter de le convaincre de rendre les cloches à la ville. Ce maître de la Sorbonne déclame sa harangue, qui est une caricature visant à se moquer de la Sorbonne et de leur manque de connaissance en l'art oratoire, à Gargantua, qui avant le discours fait rendre les cloches (sans le dire à Janotus). À la fin de cette harangue surtout constituée de quinte de toux et de fautes de latin, Gargantua et ses compagnons se moquent de lui. Janotus demande à être récompensé pour avoir récupéré les cloches, mais on le lui refuse, alors il intente des procès à tous ses confrères de la Sorbonne.

La méthode de travail de Ponocrates consiste d’abord à observer Gargantua sans intervenir. Après s'être aperçu que les méthodes des théologiens de la Sorbonne lui étaient néfastes, Ponocrates lui impose un nouvel emploi du temps et un nouveau mode de travail. Afin de lui faire oublier ses anciennes leçons, il lui fait boire une potion qui nettoie le cerveau de Gargantua. Gargantua suit alors une éducation humaniste, encyclopédique et morale, où l’exercice physique et l’hygiène corporelle sont aussi très importants. L'écuyer Gymnaste lui apprend le métier des armes ; Ponocrates et Eudémon développent son gout à l'effort, sa justice et son esprit critique. Quand le temps n’est pas propice aux exercices, il apprend l’art, la métallurgie, l’artisanat, la rhétorique, l’escrime, l’herboristerie… Une fois par an, Ponocrates décide de choisir un jour clair et ensoleillé pour partir dans un village voisin pour s'amuser avec son disciple, Gargantua. C'est une allusion au jour du carnaval présent au Moyen Âge, qui consistait à inverser les rôles entre les seigneurs et le peuple. Cette journée était très importante pour faire respecter l'ordre, et c'est ce qui se passe dans le roman de Rabelais car cette journée, quoique riche en enseignements, est libre et ludique, et convainquit Gargantua de travailler toute l'année.

Il fait de son éducation, une éducation humaniste, qui consiste donc à apprendre de façon ludique, et c'est ainsi que Ponocrates fait de Gargantua un érudit.

Pendant la saison des vendanges, les bergers de Grangousier gardent les vignes. Des vendeurs de fouaces passent à proximité. Les bergers leur demandent bien poliment de leur vendre de leur fouace, mais les fouaciers refusent et insultent même les bergers. L’un d’eux, nommé Frogier, se vexe de ces insultes et leur fait entendre qu’ils n’avaient pas à agir de cette façon, et que les bergers leur auraient donné, en plus de l’argent, des raisins. À ces mots, Marquet, un fouacier, lui dit de venir prendre de sa fouace, mais il fouette violemment Frogier. Celui-ci crie au meurtre et lance en même temps un épieu qui atteint Marquet à la tempe et l’assomme, manquant

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