Résumé Candide avec citations - Voltaire

CANDIDE

Chapitre 1 : Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d’icelui

Présentation cadre et personnages : Baron, Candide (naissance bâtarde). Moquerie envers la richesse du baron : « sa grande salle même était ornée d’une tapisserie ». Baronne doit le poids fait la respectabilité. Cunégonde, son frère, « Pangloss était l’oracle de la maison ». Présentation de optimisme : « tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin » → « tout est au mieux ». Degrés de bonheur : être né baron, être né Cunégonde, la voir tous les jours,  être le + grand philosophe. Cunégonde voit la « leçon de physique expérimentale » et songe qu’elle peut être « la raison suffisante du jeune Candide ». Paravent, mouchoir, main, baiser. Candide chassé « à grands coups de pieds dans le derrière » et Cunégonde souffletée.

Chapitre 2 : Ce que devint Candide parmi les Bulgares

« Chassé du paradis terrestre », perdu, faim, froid. Enrôlement par les soldats du roi des Bulgares. Fers au pied, on le bat. Apprend à bien marcher. « Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop bien comment il était un héros ». Se promène « croyant que c’était un privilège de l’espèce humaine, comme l’espèce animale, de se servir de ses deux jambes à son plaisir » et se fait arrêter pour désertion. Choix entre mort et coups de bâton, réflexion sur la liberté. Coups se transforment en leçon d’anatomie : « 4000 coups de baguette, qui, depuis le cou jusqu’au cul, lui découvrirent les muscles et les nerfs ». Demande à être exécuté mais gracié par le roi, ironie sur la presse qui en parle. Soigné par un chirurgien et référence à Rabelais.

Chapitre 3 : Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint

Ironie sur les armées : « rien n’était si beau, si leste ». Tuent 10000 « coquins qui en infectaient la surface ». Te Deum. S’échappe, traverse les villages ravagés : scène d’horreur, massacres et viols. Fuit en Hollande, mendie, se fait accuser par le prédicant (lui pose la question du pape qui serait l’Antéchrist), seau sur la tête par sa femme. Rencontre l’anabaptiste Jacques qui le considère comme un frère car « être à deux pieds sans plumes ».

Chapitre 4 : Comment Candide rencontra son ancien maître de philosophie, le docteur Pangloss, et ce qu’il en advint

Retrouve Pangloss. Raconte la mort de Cunégonde et le massacre au château. Candide s’évanouit et Pangloss le réveille « avec un peu de mauvais vinaigre qui se trouva par hasard dans l’étable ». Pangloss explique les origines de sa maladie : cordelier, jésuite, C. Colomb. « ingrédient nécessaire », si C. Colomb ne n’avait pas attrapé la maladie, pas de chocolat et de cochenille. Réflexion sur l’amour : «  cette âme de notre âme, il ne m’a jamais valu qu’un baiser et vingt pieds de coups au cul ». Jacques paie pour soigner Pagloss, sauvé, perd un œil et une oreille. Départ pour Lisbonne pour les affaires de Jacques, tempête.

Chapitre 5 : Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide et de l’anabaptiste Jacques

Jacques tombe dans l’eau et se noie, Candide veut le sauver mais Pangloss lui prouve a priori « que la rade de Lisbonne avait été formée exprès pour que cet anabaptiste s’y noyât. » Le bateau coule, sauvés, tremblement de terre : « Les maisons s’écroulent, les toits sont renversés sur les fondements, et les fondements se dispersent ». Trois réactions différentes : le matelot (profit), Pangloss (philo) et Candide (angoisse). Pangloss disserte sur les causes et les effets pendant que Candide demande de l’huile et du vin. Le lendemain, dîner sur les cendres, habitants éplorés et Pangloss « les consola en les assurant que les choses ne pouvaient être autrement ». Homme de l’Inquisition qui arrête Pangloss pour ses propos (pour lui négation du péché originel).

Chapitre 6 : Comment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé

Un bel autodafé : « le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler ». Candide et Pangloss arrêtés pour avoir parlé et écouté avec un air d’approbation. « Candide fut fessé en cadence », Pangloss pendu. Lamentations de Candide. « prêché, fessé, absous et béni ». Recueilli par une vieille.

Chapitre 7 : Comment une vieille prit soin de Candide, et comment il retrouva ce qu’il aimait

La vieille le soigne, le fait dormir. « Candide, malgré tant de malheurs, mangea et dormit ». Lui frotte le dos, ne parle pas, le conduit sur un canapé. Candide « regardait toute sa vie comme un songe funeste, et le moment présent comme un songe agréable ». Une femme arrive, c’est Cunégonde. Candide demande si elle n’a pas été violée : « Si fait, mais on ne meurt pas toujours de ces deux accidents ». Candide « raconta de la manière la plus naïve tout ce qu’il avait éprouvé depuis le moment de leur séparation ». Cunégonde « donna des larmes ».

Chapitre 8 : Histoire de Cunégonde

Histoire de Cunégonde, récit enchâssé. Massacre de sa famille, viol par un Bulgare, se débat « ne sachant pas que tout ce qui arrivait dans le château de mon père était une chose d’usage ». Prisonnière du capitaine bulgare qui tue le soldat. « Je ne nierai pas qu’il ne fut très bien fait, et qu’il n’eût la peau blanche et douce ». Il se dégoûte d’elle et la vend à un marchand juif, Don Issachar mais Cunégonde résiste à ses avances : « une personne d’honneur peut être violée une fois mais sa vertu s’en affermit ». Don Issachar l’emmène dans cette maison de campagne. Un inquisiteur la remarque et menace le juif d’autodafé si il ne lui vend pas Cunégonde et la maison. Marché conclu entre les deux : Don Issachar a Cunégonde lundi, mercredi, samedi, l’inquisiteur les autres jours. Conflits entre les deux car « il a été indécis si la nuit du samedi au dimanche appartenait à l’ancienne loi ou à la nouvelle ». Elle résiste au deux, « je crois que c’est pour cette raison que j’ai toujours été aimée ». Invitée à l’autodafé par l’inquisiteur, elle reconnaît Candide fessé : « le comble de l’horreur, de la consternation, de la douleur, du désespoir. Je vous dirais avec vérité que votre peau est encore plus blanche, et d’un incarnat encore plus parfait que celle de mon capitaine des Bulgares ». Sentiment d’avoir été trompée par Pangloss avec sa philosophie. Elle organise avec la vieille la mise à l’abri de Candide. Fin du récit, Don Issachar arrive.

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