Ruy Blas Acte III scène 5

Ruy Blas, Acte III Scène 5

        A) La fin de l’illusion

*Dès la deuxième réplique, Don Salluste rappelle à Ruy blas son statue en usant de l’ironie lorsqu’il l’appelle « Maître ». On a ici une inversion volontaire des rôles.
*Un peu plus loin dans tirade, Don Salluste fait preuve d’explicité, « de vous autres, on fait tout ce qu’on veut », en créant un effet de généralisation, DS est très explicite dans le fait que n’importe qui, autant des nobles que Ds comme le témoigne l’emploi du pronom personnel  « on », peut amener RB à agir comme la personne le souhaite.
*Ds rappelle à RB, que si il est là c’est grâce à lui « je vous ai fait seigneur », c’est comme si DS se venter tout en lui rappelant son réel statue « Mais ne l’oublié pas vous êtes mon vallet » et par la même occasion lui rappel que si il est proche de la reine c’est pour un but précis « vous courtisez la reine par aventure ».
*On a un registre qui tend vers l’ironie par le contraste qui est fait entre les costumes et le rappel du réel statue social, de la réel identité de RB. Effectivement DS est en habit de laquais et Rb en habit de premier ministre. L’illusion d’un RB dominat est vite rompue par le rappel de Don Salluste et par-dessus par l’image en fin de scène d’un RB traînant aux pieds de DS.  La thématique du costume est perçu de manière métaphorique avec le parallélisme «  A son gré vous déguise, à son grés vous démasque. » qui va insister sur la puissance de DS, ce parallélisme met en valeur la domination de Ds, sa montre qu’il possède les cartes en main, et qu’a sa volonté il a déguisé RB dans un but précis, et qu’une fois son but atteint il est en mesure quand cela lui chante de démasquer RB en éclatant aux yeux de tous la vérité.

        B) Le thème de la vengeance et le dilemme

1-La Vengeance

*RB est abasourdi, alors qu’il se trouvait à son paroxisme la scène précédente, la reine venant de lui avouer son amour, il était loin de s’attendre à ce retournement de situation comme nous le confirme la didascalie « qui l’a écouté… en croire ses oreilles ».
*RB comprend qu’il a été manipulé, de la s’en dégage une image récurrente de la part du personnage éponyme celle du gouffre « vous m’avez plongé dans cette abîme ». D’un manière qui semble délibératif par la présence de point d’exclamation, RB prends conscience qu’il s’agit d’une vengeance dressé contre la reine « Car c’est une vengeance ! »  « c’est contre la reine ! .
*Et en une seule longue phrase, RB bâtie une méthaphore filée entre une machine de torture et la vengeance et DS, « machine efforyable, rouage sans ombre, meule, roue ».  
*Mais aussi, il use de détails très congrès et d’image qui vise à choquer en évoquant la mort, en décrivant en quelque sorte l’état dans le quel la mît le piège dont il a été prit.
*En résumant, RB a été manipulé sans qu’il ne se doute rien comme l’exprime très explicitement la réplique « dans l’ombre » qui est le symbole à proprement parlé du traite .

2-  Le Dilemme

*RB, après cette exprimé a DS, se lance dans un monologue comme l’explique la didascalie « se parlant à lui-même ». Ce monologue peut être qualifié de monologue interieur délibératif, il est amené à faire un choix. RB s’interroge par des questions rethoriques, soit tout dire à la reine « Qu’es ce que je vais faire ? Aller tout lui dire ? » ou alors ne rien lui dire lorsqu’il envisage les réactions de la reine face à cette nouvelle « Ciel ! devenir pour elle un objet de dégoût et d’horreur ! ». *L’exclamation « Ciel ! » monte le désarroi total de RB.
*Selon RB sa réel condition social, serait oeur d’une dimension humiliante aux yeux de la reine « un éffronté coquin qu’on bâtonne et qu’on chasse ! »
*On comprend avec le « jamais ! » renforcé d’une exclamation, que RB face à cette image de lui étant objet de dégout pour la reine décide de continuer à mentir.

...