Ruy Blas Acte III Scène 2

SITUATION Ce monologue est introduit habilement par un prétexte qui apparaît à la scène 1 : déviations (=prière) => un dialogue intériorisé avec un moi qui parle et moi qui écoute. Nous avons ici un passage lyrique puisque la reine exprime ces sentiments.

I. LE PORTRAIT DE LA REINE.

La solitude et la faiblesse : champ lexicale important = seul ; laissée (tournure passive) ; accompagnée d'une ombre (métaphore) ; loin (adv) ; rien ; privé ; Montre à quel point la reine est livrée à elle-même.

Vulnérable = "aidez-moi" ; "faible" ; "peu de chose" ; "reine" opposition entre le destin individuel ; inadéquation.

Être pur, rêveuse = ferveur religieuse "Soit aimé par ta mère et bénit par moi" rapprochement de son amour est "bénit" = façon de masquer l'inavouable par la permutation des 2 verbes.

Les didascalies nous montre le désir de combler le vide de son cœur le dialogue est relancé par des détails.

II. LA PASSION ROMANTIQUE

La volonté ne peut rien contre la passion "cette lettre est la qui m'attire". La reine n'est pas sujet mais COD elle ne peut pas lutter contre "depuis un moi" "tirs" complément circonstanciel elle n'arrive pas. La lettre pourrait la sauvée et prie la madone répétition de "du roi" montre que l'aide vient d'extérieur.

L'amour = folie qui ne sait s'analyser. "quand l'âme a soif" l'amour est decrit comme quelque chose qui devient vitale et spontanée. Plein de mouvement contradictoire (incohérence, répétition). Métaphore filée "le feu" "la lettre me brûle" l'amour est souffrance.

Héro romantique est prêt à tout au début, tournure restrictive (anaphore "sans rien" et parallélisme de construction). Le héro romantique jusqu'à mourir la mort pour une fleur = enjeu ridicule pour une vie montrant la noblesse des sentiments. Le héro romantique aime sans rien espéré, spontanément.

III. L'IMPORTANCE DRAMATIQUE DU TEXTE

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