Rousseau

Dans les textes, il est évoqué les relations familiales. Tout d’abord, les livres sont le substitut de sa mère défunte. En effet, sa mère est morte en lui donnant la vie  ce qui lui a créé un manque qu’il essaie de combler par la lecture. Sa mère « avait laissé des romans » (l5), c’est comme si les romans étaient son héritage et une façon de connaître sa mère.

Ensuite, les livres permettent de créer une complicité entre le père et le fils endeuillés. En effet, ils partagent des moments de complicité à travers la lecture. « Nous nous mîmes à lire après souper mon père et moi » (l.6) Cette phrase montre l’habitude de lire ensemble après le dîner. Ils ont également instauré un lien fort « l’intérêt devint si vif, que nous lisons tour à tour sans relâche et passions les nuits à cette occupation » (l8-9). La lecture avec son père lui permet de créer des souvenir avec lui « quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : allons-nous coucher ; je suis plus enfant que toi » (l11-12). Rousseau va même lire des livres à son père « je les lui lisais tous les jours » (l33) ce qui renforce leur lien.

Dans le texte, il est également évoqué que la lecture permet à Jean-Jacques Rousseau de s’initier à la vie. Tout d’abord, Rousseau nous montre que ses sentiments et sa raison sont en conflit chez lui.  « Ces émotions confuses que j’éprouvais coup sur coup n’altéraient point la raison que je n’avais pas encore » (l18-19). Le verbe « éprouver » montre qu’il ressent des émotions qui sont impossibles à distinguer. Ces émotions qu’il éprouve ne change pas sa raison. Mais les émotions vont créer en lui une raison d’un autre caractère « elles m’en formèrent une d’une autre trempe » (19-20).

Jean-Jacques Rousseau fait aussi son éducation sentimentale, il prend conscience des passions humaines à travers la lecture. Il avait « une intelligence unique à [son] âge sur les passions » (l14-15). Cette citation montre que Rousseau comprend les passions humaines dès son plus jeune âge. Alors qu’il n’avait jamais vécu une passion, il connaissait déjà les sentiments. « Je n’avais aucune expérience des choses que tous les sentiments m’étaient déjà connus. »(l15-16).

Il fait également son éducation civique à travers « Plutarque » (l35), « Brutus », « Orondate », « Artamène », « Agésilas » et « juba »(l38). Ces héros vont aider Rousseau à développer une réflexion et ainsi former « cet esprit libre et républicain, ce caractère indomptable et fier, impatient de joug et de servitude »(l40-41). Cette citation montre que Rousseau est donc devenu un républicain, libre, avec ses propres opinions politiques.

Enfin, dans le texte, il est évoqué la passion de lire. Tout d’abord, lire est une expérience fondatrice, déterminante pour la formation de son caractère et sa sensibilité. Lire lui permet d’acquérir un « caractère indomptable et fier » (l40-41) ce qui signifie qu’on ne peut pas le commander et il est devenu arrogant.  Lire lui permet également d’obtenir une sensibilité. En effet, Rousseau va développer des émotions, « Ces émotions confuses que j’éprouvais coup sur coup » (l18). Cette citation montre qu’il commence à avoir des émotions les unes après les autres ce qui en même temps créer une sensibilité. En outre, il crée une sensibilité en se mettant dans la peau des personnages « je devenais le personnage dont je lisais la vie : le récit des traits de constance et d’intrépidité qui m’avaient frappé me rendait les yeux étincelants et la voix forte »(l47-48-49).       Cette citation montre que la persévérance et l’intrépidité des personnages procurent des réactions chez Rousseau.

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