Ronsard Et La Muse

ecture analytique

Ronsard et la Muse

Ronsard est un auteur du 16 eme siècle, il faisait partit de la pleiade tout comme Du Belay et Boileau. Dans ce texte , on trouve tous les fondements de l'art poétique selon Ronsard, le poème est en alexendrain doté d'une prosodie rigoureuse et fine avec des rimes des allitérations, des assonances, des césures des syllabes et encore des strophes. On a ici un extrait d'un très long poème du nom de l'Hymne de l'Automne dans le recueil Les quatre saisons de l'an publié en 1563. c'est un poème au dimension autobiographique et c'est dans un mélange autobiographique et fantastique que Ronsard nous raconte comment il est devenu poète et quelle est la fonction de celui-ci. Nous pourrons nous demander comment Ronsard évoque l'éveil de sa vocation à 15 ans ? Nous montrerons quel est le rôle d'Euterpe puis comment le poète doit garder confiance et espoir en soit malgrè le manque de reconnaissance de son vivant et enfin nous analyserons le travail et l'apprentissage intensif réservé au poète.

I°) Le rôle d'Euterpe

Le poème est composé comme un récit, l'auteur nous raconte comment il a reçu le «  souffle » de la muse. Euterpe est désignée par «  la gentille Euterpe » son but est bon, elle est bienfaisante. Cette scène nous est décrite comme un rituel et un sacrement.

a) Rituel et sacrement

On trouve le verbe «  me charma » qui est au sens de cérémonie magique, comme un rituel magique ensuite, on a le «  neuf fois » qui est répété deux fois le premier est au début de l'hélmistiche à la ligne 21 et l'autre à la fin à la ligne 23, on a comme un jeu décho. L'eau semble être comme une bénédiction, c'est un rituel rare comme nous le montre «  la fontaine ou peu de monde va » il insiste sur le fait que peu d'individu peuvent y aller seul les rares élus qui on étaient choisis. Par cette cérémonie Ronsard accède au clan des poètes et à l'immortaliré puisqu'il restera vivant en tant que poète.

b) La crainte, la peur et la dimension fantastique

L'autre partie du sacre consiste à faire traverser le souffle de la muse à l'intèrieur du poète : «  d'une bouche enflée ayant dessus mon chef son haleine soufflée » c'est une dimension magique et surnaturelle. Ronsard ressent de la «  fureur » qui ici signifit comme de la passion. Le souffle d'Euphrate transforme physiquement le poète, il est frappé par l'instpiration divine et les termes : «  ingénieuses erreurs » signifit qu'il a en lui toute l'énergie créatrice qui ne demande qu'à sortir de son corps.

c) Paroles de la Muse

Comme dans un récit on a eu le cadre, le rituel et maintenant le dialogue. Le discours est exprimé au futur, Euterpe est sur de ce qui va se passer et de ce qu'elle dit avec l'enjambement «  nous te ferons revivre par longue renommée » qui met en valeur sa célébrité. La mort physique est évoquée avec le «  tombeau » mais on a de suite après l'idée d'immortalité et que tout le monde se souviendra de lui avec : « n'ira point en oubli » mais elle lui fait comprendre que cela a un prix et qu'il sera rejeté par la foule «  tu seras du vulgaire appelé frénétique » c'est aussi l'évoquation du poète maudit et incompris. On a ensuite une accumulation d'adjectif qui viens montrer tous les termes dont les poètes sont aflués «  frénétique, insensé, furieux, farouche, fantastique, maussade, malplaisant » et l'allitération en [f] imite les paroles sifflantes

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