Rire Pour Aller Mieux

Le rire peut se définir comme un comportement réflexe exprimant généralement un sentiment de gaieté, de joie ou d'amusement qui se manifeste par un enchaînement de petites expirations saccadées accompagné d'une vocalisation inarticulée plus ou moins bruyante. Ces mouvements concernent en premier lieu la musculature respiratoire et le larynx et sont accompagnés d'une mimique provoquée par la contraction de muscles faciaux, entraînant notamment l'ouverture de la bouche. D'autres mouvements plus ou moins contrôlés peuvent accompagner le rire. De plus, le rire est essentiellement causé par l'humour, le chatouillement ou le rire lui-même. Paradoxalement, le rire est étroitement lié à son contraire émotionnel, les pleurs, avec qui il peut parfois se retrouver mélangé.

Le corpus à l’étude permet d’appréhender cette notion du rire.

Dans un article publié dans Le Figaro Magazine le 1er Mars 2008, C. Géliot et L. Haloche tentent de nous expliquer les effets bénéfiques du rire sur le moral de la société française. Pierre Gripari, quant à lui, s’appuie sur l’analyse de Desmond Morris dans « Le Singe nu » pour faire un rapprochement entre le rire et la peur dans une œuvre publié en 1984 par l’Edition Julliard. Le journaliste Thomas Brosset, dans un article intitulé « Rire est la seule activité physique sans véritable contre-indication » publié le 17 Mai 2010 dans le magazine Sud-Ouest, évoque les raisons et les bienfaits du rire ainsi que le moyen de le retrouver pour les personnes l’ayant perdu. Enfin, le corpus se termine par un article d’Elodie Maillot intitulé « Le Rire médecin » publié en 2004 par le magazine Label France. Elodie Maillot évoque les vertus du rire ainsi que ses limites dans le domaine hospitalier.

Il convient alors de s’interroger sur la capacité du rire à nous faire aller mieux.

Après avoir étudié le besoin de rire de la société française, nous nous intéresserons aux bienfaits du rire.

La société française va mal.

D’emblée, C. Géliot et L.Haloche brosse le portrait d’une société française qui n’a plus le moral. Pour cela, elle s’appuie sur des données de l’INSEE. Ce propos est relayé par Thomas Brosset qui dénonce un pays sombrant dans la morosité. Ces deux auteurs s’accordent alors sur le fait que le rire est devenu un exutoire ou bien encore un moyen de lutter contre la dépression. Pierre Gripari, lui, soulève l’idée que le rire permet d’exprimer la peur ou la douleur. Cette idée est relatée par Thomas Brosset qui affirme que « les pleurs » ont les mêmes vertus que le rire. Il existe donc une frontière entre le rire et le pleur puisque ils se déclenchent quand ces émotions sont trop fortes.

C. Géliot et L. Haloche démontrent que le quotidien des français est démoralisant. Ainsi, elle lutte contre cette morosité également dénoncé par Thomas Brosset en indiquant le rire comme remède. Elodie Maillot rejoint cette idée puisqu’elle pense que le rire aide à aller mieux. Ce besoin en rire a donc donné lieu à une émergence de rire sous plusieurs formes. Tout d’abord, C.Géliot et L.Haloche montrent que le rire s’est développé dans le cinéma, les théâtres. De plus, elles

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