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Race et histoire, la littérature est-elle un bon moyen de comprendre le monde ?

Dissertation : Race et histoire, la littérature est-elle un bon moyen de comprendre le monde ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2022  •  Dissertation  •  1 237 Mots (5 Pages)  •  276 Vues

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Au lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1952, l’UNSECO s’attelle a la publication d’une série de brochure visant a combattre le racisme. C’est dans ce contexte que le philosophe et ethnologue, Claude Levi-Strauss, rédige un court essai où il y réfute la thèse racialiste de joseph Arthur de Gobineau. Grand-Père des théorie raciale, il croit que le monde est peuplé de trois races dont le métissage conduit a la dégénérescence. Ainsi Race et histoire introduit a une réflexion nouvelle de l’humanité a travers des thèmes majeurs: la diversité des cultures, la place de la société occidentale et son image, le rôle du hasard ou encore l’idée de progrès. De par cette réflexion, on peut se demander si la littérature est un bon moyen de comprendre le monde. Des oeuvre écrites contenant diverses idées comme vecteurs de la compréhension, de l’intégration en soi, de ce qui existe et nous entoure.

        Claude Levi-Strauss offre, grâce a Race et histoire, une nouvelle réflexion sur l’humanité. Pour cela il déconstruit l’idée de la hiérarchisation des civilisations avec une, l’emportant sur les autres, la société occidentale. Grace a une argumentation très rigoureuses, il développent la thèse suivant laquelle, le racisme serait principalement dû a la place de la société occidentale dans le monde et a sa vision des autres. Il va introduire cette vision du monde dans le chapitre 3, ou il présente l’ethnocentrisme comme vecteur inévitable du racisme. Il l’exprime pourtant comme étant très présente dans nos quotidiens et universalisé, en reprenant des expression courantes, des stéréotype quotidiens tel que « habitudes de sauvage », « cela n’est pas de chez nous ». Selon lui le refus d'admettre la diversité culturelle comme naturelle est courant. Mais l'ethnologue dénonce cette attitude de manière brutale prenant très clairement position « Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie». Pour étayé cela Levi Strauss met en place de nombreux argument d’analogie, soit entre deux coutumes de langage (« sauvage » et « barbare ») soit entre deux civilisation (Indiens et espagnols) ainsi il établie des lien de ressemblance entre les sociétés grâce a leur divers point commun. Il impose petit a petit a partir d’exemple, le diversité des cultures comme un phénomène naturels, comme résultat des rapport que les sociétés entreprennent. De plus il affirmer que les cultures ne peuvent se développer qu'au contact des autres. Plus les différences entre les cultures sont importantes, plus riche sera l’échange. Cela faisant tomber de son piédestal, la société occidentale.

        La réflexion sur le monde vers lequel veut nous mener Claude Lévi-Strauss se poursuit avec le développement d’une nouvelle thèse, visant a réfuter celle présentant les technique des société dites primitives comme rudimentaire et dû au hasard. Ainsi ces technique simpliste cache une complexité non pas du au hasard mais a la réflexion de l’intelligence humaine. Pour exprimer son idée il utilise une argumentation structuré visant a convaincre le lecteur. Pour cela il commence par mettre a distance la thèse refuté en la dévalorisant, il la qualifié de « naïve », de « totale ignorance », a laquelle il rajoute un exemple d’une de ces technique soit disant primitive, la poterie. Une description très longue et extrêmement détaillé de celle ci, avec un vocabulaire très scientifique, des accumulation, des anaphores permet au lecteur de réalisé son ignorance. En effet la mobilisation des connaissance scientifique du lecteur et la preuve de Levi-strauss sur la naïveté de la thèse adversaire plus l’exemple très développé font appel au raisonnement du lecteur, celui ci appuie donc sa thèse, chaque découverte quelle que soit son époque et sa région est le fruit de la réflexion

        Au 19e siècle, les préjugés contre les différentes races, prennent de l’ampleur et certains chercheurs tentèrent de conférer une valeur scientifique à la race. Joseph Arthur de Gobineau, un théoricien du racisme, fait partie de ce courant idéologique. Dans son Essai sur l’inégalité des races humaines, il décrit différentes caractéristiques physique, qu’il met en concordance avec les caractères psychiques, intellectuels, moraux,.; ces théories conduisent à une hiérarchisation de valeur des races ou groupements humains. En effet Gobineau analyse chaque peuple un à un, en expliquant ses réussites ou ses échecs selon la prédominance de tel ou tel élément ethnique en son sein. Il étaye ses propos en s’appuyant sur une stratégie argumentative et en démontrant, en utilisant un raisonnement soit disant scientifique. Ainsi l’inégalité des races serait un résultat on ne peut plus scientifique, Gobineau prétend faire de l’histoire, des facteurs héréditaires et raciaux une science naturelle, qui prouverais cette hiérarchie. Cette prestation  scientifique permet a Gobineau d’éloigné les esprits de la réalité et peut faire d’important dégât dans la connaissance commune, comme la prouvé l’écho qu’on trouvé ses écrits dans la pensée de l’Allemagne nazi du XXe siècle, qui repris la hiérarchisation de race comme explication a ses actes. En effet le développement de sa thèse a favorisé la montée du fascisme européen et a servi de référence afin de justifier des massacres épouvantables et ainsi de déculpabiliser la race « supérieure » blanche.

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