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La poésie est-elle un moyen de fuir ou de se rapprocher de la réalité?

Dissertation : La poésie est-elle un moyen de fuir ou de se rapprocher de la réalité?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2017  •  Dissertation  •  2 058 Mots (9 Pages)  •  4 374 Vues

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   Dissertation n° 1                  07/02/17

Emma Flieller 1S1

Sujet : La poésie est-elle un moyen de fuir la réalité ou de s’en rapprocher ?

La poésie est un art du langage, une façon de sculpter les phrases ainsi que les mots pour leur donner une profondeur ou un sens plus important qu’habituellement. Par la richesse des images poétiques, l'artiste donne à voir sa propre vision du monde. Traditionnellement, un poème est écrit en vers réguliers qui riment mais ils existent aussi sous formes de Prose avec des vers irréguliers. Les rapports de la poésie avec la réalité peuvent être très contradictoires et bien souvent les poètes manifestent à l'égard du réel un mélange à la fois d'attirance et de répulsion. Ce qui nous amène à nous demander si la poésie est une manière de fuir ou de se rapprocher de la réalité. Nous allons observer dans un premier temps comme la poésie est utilisé telle un tableau de peinture de la vie réel et puis  dans un deuxième temps nous verrons toute la magie  de l’imaginaire et du langage peut nous faire oublier réalité.

                   Depuis toujours la poésie est utilisé par le poète comme un refuge, un ilot solitaire ou il pourrait s’évader quand la réalité devient trop oppressante. La beauté poétique apparaît, tout d’abord, dans les thèmes choisis par les poètes, le but étant que le lecteur partage avec ce dernier des émotions intenses. Cette beauté peut transparaître à travers plusieurs thèmes,  touchant à l’expression des sentiments, bien souvent douloureux, ou qui affectent le poète personnellement mais aussi une sorte de magie du langage qui fait s’esquiver de la réalité. Baudelaire est sans doute le poète du XIXème siècle  qui a accordé la plus grande importance au mal et donc a Satan, mais ce fut aussi un poète qui avait l’amour du bien et du beau en grande estime comme dira de lui Théophile Gautier. Son poème «  La beauté » est une allégorie de la beauté qu’il fait parler et se pavaner en proclamant sa gloire. En plus d’être beau, se poème donne un visage orgueilleux d’une catégorie de la pensée humaine comme le Bien et le Mal, Baudelaire y parlant des poète qui n’écrivent pas sans l’inspiration qu’Elle leur donne, veut monter qu’elle est importante et régit la vie des hommes. « Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, / Est fait pour inspirer au poète un amour ». Alfred de Musset dans Ses Nuit (Mai, Aout, Octobre et Décembre) décrira dans des poèmes une muse séduisante, belle et maternelle qui voudra à tous pris séduire et aimer le poète qui souffre tellement. Nous avons  à la fois la beauté personnifiée par la muse mais aussi une autre forme de beauté que donne la souffrance du poète. « Je te bannis de ma mémoire, / Reste d'un amour insensé, /Mystérieuse et sombre histoire / Qui dormiras dans le passé ! » car même si la beauté dans ces deux poème est personnifie, la vraie beauté d’un poème est son écriture et les émotions qu’il laisse transparaitre et émoi le lecteur. Louise Sabé, dans on poème «  Je vis, je meurs ; je me brule et me noie », donne encore un exemple d’un poème mêlant beauté et profondeur, à la fois dans la forme la musicalité et le rythme de son poème qui transgresse.

              Mais cette expression du beau déclenche aussi une recherche du poète, un idéal bien précis. Dans de nombreux poète du Symbolisme démontre dans leur poème une réalité particulière, un idéale de vie, de personne, d’esprit ou de liberté, un idéale évidement de cette vie qui ne leur plaisent guère et qu’ils voudraient quitter. Dans son poème « Mon rêve familier », Paul Verlaine recherche un idéale de femme perdu dans son rêve, un idéale si proche portant mais qu’il ne peut atteindre complètement « D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, ». Nous pouvons comparer ce supplice à celui de Tantale condamné à souffrir éternellement de la faim et de la soif malgré la proximité de son salut à porter de bras. Baudelaire parlera aussi d’un idéale  dans son poème « L’idéal »  qui lui aussi lui est propre, « Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ». Même si parfois les poètes s’exalte devant un idéale de vie, l’idéale le plus présent dans la poésie reste un idéale de femme. Dans son poème « Femme Noire » Senghor valorisent la femme africaine a travers la beauté de l’Afrique, celle-ci devient un idéale a atteindre comme dans le ver « Vêtue de ta couleur qui est vie, ta forme qui est beauté »  Les poètes cherchent à faire passer un message, certain essayent de montrer comme leur épouse ou amante sont les plus belles, intelligentes et aimé provoquant chez le lecteur une envie ou un sentiment d’appartenance. Le lecteur s’identifie et donc l’idéale de l’auteur devient son idéale a lui. Mais le poète peut aussi décrire une femme qui le fait rêver, un mythe ou un rêve mais qui aura pratiquement le même résultat sur le lecteur qui herchera aussi à découvrir cette femme idéale .Cependant ce ou ces idéaux sont abstrait et même si le lecteur y trouve son sens cela reste un rêve mais un rêve échappatoire.                                                                                          

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