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Qui est vraiment Tartuffe ?

Commentaire de texte : Qui est vraiment Tartuffe ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  416 Mots (2 Pages)  •  585 Vues

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Molière est un auteur reconnu du classicisme , il fait jouer, en 1664, sa comédie, Le Tartuffe. Mais la pièce fut interdite puissa représentation ne sera autorisée que plus tard et eu beaucoup de succès.

Présentation du texte : Les 2 premiers actes nous ont présenté la perturbation introduite dans la famille d’Orgon par Tartuffe, que Mariane doit épouser contre son gré.  Tartuffe apparaît enfin à l’acte III. Elmire a décidé de le rencontrer pour qu’il renonce à ce mariage. Mais face à elle celui-ci se fait alors pressant, puis, à mots voilés, lui déclare son amour

Qui est réellement Tartuffe ?

LE MASQUE DE LA DÉVOTION 

Le masque de Tartuffe se révèle déjà lorsqu’il dresse le portrait d’Elmire. Son langage réalise un amalgame entre le champ lexical du corps, et le champ lexical de la religion, avec les mots de la dévotion. « vos célestes appâts » qualifie les charmes du corps féminin, repris par « attraits » ;  sa « splendeur plus qu’humaine » Tartuffe fait alors un lien entre la religion et sa beauté. Il évoque ses  »regards divins« , puis l’interpelle avec la formule « ô suave merveille » , qui renvoie à la comparaison entre Elmire et Dieu. Ainsi Elmire est transformée en un être céleste. chez Tartuffe, ce langage dévot est devenu un langage naturel et la dévotion lui fournit une excuse commode : en aimant Elmire, il aime la beauté créée par Dieu.

Il en va de même lorsque Tartuffe fait son auto-portrait. La religion lui offre à nouveau un masque,» pour être dévot, je n’en suis pas moins homme », « après tout, je ne suis pas un ange ». Tartuffe se présente comme un héros tragique, par un conflit entre sa passion (« de mon intérieur vous fûtes souveraine », « un cœur se laisse prendre ») et sa dévotion : il décrit longuement sa lutte avec « la résistance où s’obstinait [s]on cœur », et l’énumération , « jeûne, prières, larmes ». Tartuffe avoue volontiers sa défaite, rejetant la faute sur le charme d’Elmire : « força la résistance ». Cet aveu se fait insistant : il n’est que son « esclave indigne », il n’est que « néant ».

CONCLUSION 

Chez Tartuffe, le « masque » est devenu une seconde nature, puisqu’il imprègne même le langage du personnage. Il est incapable de parler sans recourir à un lexique religieux. Mais, comme s’y mêle l’expression sensuelle du désir, l’hypocrisie de « l’imposteur » ressort avec plus de force. 

Dorine avait déjà mis l’hypocrisie de Tartuffe en évidence face à Orgon. Mais le registre restait comique. Ici, on s’interroge : s’agit-il encore d’une comédie ? Molière touche à un sujet grave, celui de la religion mise au service du vice : Tartuffe affirme que, finalement, tout est permis… Il suffirait de savoir se taire. 

=== Tartuffe commence à apparaître comme un personnage dangereux, car sans scrupules

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