Question sur le corpus / redaction

QUESTION SUR LE CORPUS / REDACTION

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Las de la Monarchie, des hommes de toutes classes sociales se mettent à rêver d’une république plus égalitaire. Les documents présentés dans ce corpus se font l’écho d’un engagement toujours plus ardent du peuple, ne reculant devant aucune violence pour obtenir l’avènement de ses droits. Delacroix réalise en 1830 une œuvre radicale à la postérité glorieuse qui met en avant la liberté : La liberté guidant le peuple. [à compléter extrait A] C’est pourquoi nous étudierons comment artistes et écrivains ont exploité les ressorts de registres variés pour mettre en valeur l’action politique de ces hommes. Nous verrons tout d’abord que le registre épique est fortement convoqué, puis [à compléter extrait B].

Le registre épique est largement convoqué dans les divers documents du corpus. Ce sont les personnages eux-mêmes qui sont tout d’abord présentés comme dotés d’une puissance à la fois humaine et colossale. Une présence majestueuse d’autant plus remarquable qu’elle prend à deux reprises un visage féminin et puissant. C’est le cas de La liberté dans le tableau de Delacroix, figure placée en pleine lumière et dont la puissance est restituée par sa place au sommet d’un espace triangulaire, toutes les autres figures humaines dominée par sa corpulence généreuse. C’est aussi le cas de Chategreil, personnage au courage exemplaire dans l’œuvre de Zola [à compléter extrait C]. Dans le texte de Flaubert, les insurgés sont des hommes mais leur puissance n’en est pas moins manifeste à travers [à compléter extrait D]

Le registre épique est également nettement inscrit dans les textes dans la mesure où ce sont les valeurs collectives révolutionnaires qui sont placées à l’honneur. La fraternité…[à compléter extrait E]. Ainsi la présence de personnages emblématiques et forts qui portent fièrement des valeurs collectives idéales sert-elle efficacement le registre épique. Mais ces textes ne laissent pas le lecteur indifférent, et le message qu’ils véhiculent est d’autant plus sensible qu’ils cherchent à émouvoir le lecteur.

L’évocation de la souffrance et de la violence sont rarement confortables pour le spectateur ou le lecteur. Les auteurs et le peintre cherchent bien sûr à susciter la compassion du lecteur. Ils exploitent dès lors le registre pathétique. Les tas de cadavres représentés par Delacroix, écrasés par les pieds même des vivants ne sont pas insignifiants. Des touches de couleur de vêtements ou de membres prennent place dans la partie inférieure du tableau comme pour attirer le regard vers ce charnier humain, ou davantage encore faire défaillir face à la figure implorante de l’homme…[ à compléter extrait F]. Chez Zola, c’est en soulignant subrepticement le côté enfantin de la femme que le pathétique est mis en œuvre. [à compléter extrait G]. Un pathétique rendu peut-être moins vif sous la plume de Flaubert puisque les spectateurs de la scène de révolte, Moreau et Hussonnet, ne considèrent de l’émeute que le considérable saccage que le peuple s’apprête à commettre, stupéfaits et incertains des répercussions de cette soudaine puissance.

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