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Qu’est-ce que la liberté ? Hannah Arendt

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Par   •  23 Novembre 2022  •  Fiche  •  638 Mots (3 Pages)  •  540 Vues

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Qu’est-ce que la liberté ?

Hannah Arendt

La philosophie dite politique a été construite sous une théorie visant à protéger le philosophe de l'expérience de la pluralité de la liberté, elle élabore une pensée visant à définir la liberté à pouvoir se dominer. C’est associé capacité de liberté à capacité de pouvoir de vouloir, une sorte de domination qui donnerait la liberté au plus fort.

Cette théorie se fixerai sur les bases de la volonté. Vouloir et pouvoir ce que l'on veut, c’est-à-dire combattre la contradiction pour arriver à ses fins et à une liberté. Cette vision du régime philosophique associerait donc la liberté à un libre-arbitre. La liberté serait donc une question de souveraineté. Se soumettre à l’autre et à ce que veut l’autre. Donc être libre c'est se soumettre donc ne pas être libre ?

Arendt dans son texte s’oppose à cette vision de la liberté. En effet, elle affirme dans un premier temps que la liberté ne se réduit pas en domaine politique, humain, mais la liberté représente un symbole de volonté et de courage.

Être libre ne veut pas dire être détaché de tout, être libre n'est pas un concept sans obligation, ni sans restriction. Elle explique que la politique est alimentée par la liberté et cette liberté se traduit par l'action. En image a la politique démocratique d'Athènes, la liberté serait pour elle un rapport d’égalité entre des individus.

Kant définissait la liberté comme ça : cette capacité de commencer une action avec d’autres et donc de ne pas dominer l’autre. Il n’y a pas liberté sans rapport d’égalité avec les autres. Moi l’acteur agissant, je commence une action qui me fait naître comme une singularité, en rapport aux autres.

La liberté c’est donc une action singulière qui émet un « rapport » avec les autres et qui demande une responsabilité des conséquences qui peuvent m’échapper. Cette action est vu comme un commencement à un miracles qui provient de nos facultés humaines.

Chaque action, chaque commencement est perçu comme une improbabilité. Comme la naissance de la terre, l’évolution de l’Homme qui sont perçu comme des miracles car on ne pouvait pas les prédire. Ce qui fait du monde un monde contingent qui dépend de l’action. On pourrait associé le raisonnement d’Arendt à une vision religieuse, car elle caractéristiques les actions comme des « miracles », quelque chose d’irrationnel. L’existence humaine est un miracle de pouvoir agir, penser et vivre.

Le réelle est vu comme une accumulation d’infinies improbabilités, une sorte de rupture qui fais surgir quelque chose qui n’existe pas.

Nos actions sont capables de changer, de déréglé le monde car toute la puissance de liberté contenue dans ce monde est contenue dans chacune de nos actions. Car agir librement c’est donner du sens au monde. C’est cette possibilité de toujours pouvoir obtenir, voir surgir un nouveau commencement qui désigne la liberté, cette liberté d’agir, cette liberté d’action.

Agir seul sans rapport avec les autres c’est prédire ce qui se passe a la suite de mes actes, c’est voir cette action comme une histoire, c’est-à-dire comme quelque chose d’écrit, de prévu, donc aucune responsabilité qui est dû au hasard, donc aucune liberté. Alors que le principe fondamental de l’action humaine est la pluralité.

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