Quels arguments pouvez-vous développer à partir de votre lecture des textes issus de l’ouvrage de Hannah Arendt, Qu’est ce que la liberté ?

DM Hannah Arendt : Quels arguments pouvez-vous développer à partir de votre lecture des textes issus de l’ouvrage de Hannah Arendt, Qu’est ce que la liberté ?

Hannah Arendt est une philosophe et une journaliste allemande née le 14 octobre 1906 et décède le 4 décembre 1975 à 69 ans, elle est très connue pour ses travaux politiques et elle met l'existence et la liberté au centre de sa philosophie. Elle est surtout connue pour sa philosophie politique et en particulier son analyse du totalitarisme. Elle a également analysé la société contemporaine. Sa philosophie est une philosophie de l'action et de la liberté.  Le livre La Crise de la culture, « Qu’est-ce que la liberté ? » édition Gallimard à été publié en 2011 mais s’appelait originalement Between Past and Future composée de six essais dont la première édition à été publié en 1961. Dans ces sept pages de ce livre Hannah Arendt s’interroge sur la question de « qu’est-ce que la  liberté ». Nous allons alors, grâce à l’analyse de ces pages tenter de répondre à la problématique suivante :

« Peut-on définir la vie politique comme la quête et l’exercice de la liberté ? »

Pour répondre à cette question nous allons en premier lieu définir la liberté puis en second lieu nous allons voir en quoi la politique entrave la liberté.

Pour Hannah Arendt, la liberté n’est pas ce qu’on appelle le « libre-arbitre » mais la liberté a ici plutôt le sens de nos actions comme elle le dit, je cite : " Être libre et agir ne font qu'un. ". La liberté est la capacité de faire l’improbable par son intervention dans le monde, il fait se produire ce qui, sans le protagoniste, ne se serait jamais produit.

La liberté de l’action peut être aussi appeler « La liberté de fait » ce qui veut dire que nous pouvons faire ce que l’on veut et qu’on a le pouvoir de le faire par notre liberté intérieure.

Cette liberté intérieure est la liberté de vouloir une chose et pas une autre, de choisir, de se décider librement, de se déterminer par soi-même. 

Comme nous le dit Hannah Arendt dans ces pages la philosophie se montre contradictoire car nous sommes libres selon nous-même mais contredis par notre société.

Arendt dit d’ailleurs, je cite : « Ce qui distingue la vie en commun des hommes dans la polis de toutes les autres formes de communautés humaines dont les Grecs étaient familiers, c’est la liberté. »

 La liberté est vue comme une volonté d’être libre, donc de pouvoir commander un objet sur lequel exercer ce pouvoir de commandement mais cet « objet » est alors privé de sa liberté.

L’homme ne saurait donc rien de la liberté intérieure s’il n’avait pas d’abord vécu une liberté qui soit dans notre monde. Nous prenons seulement conscience de notre liberté dans notre rapport avec des autres personnes « libres » non avec nous-mêmes .

La politique est une nécessité absolue pour la vie humaine, aussi bien pour la vie de l’individu que pour celle de la société. Elle permet de garantir la sécurité   de la vie de tout le monde mais ne garantit sûrement pas la liberté.

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