Quelles sont les fonctions multiples du langage ?

Commentaire QUELLES SONT LES FONCTIONS MULTIPLES DU LANGAGE

Cet extrait est tiré d'une oeuvre de George Berkley, "les principes de la connaissance humaines", datant de 1710. Il fut écrit durant l'"époque moderne",

dans un contexte ou la paix se retrouve fragilisée après des années de guerres civile. Ainsi, aux XVII es et XVIII es , la science connait des progres spectaculaires,

c'est la révolution scientifique. De grand systemes de pensée (rationalistes et empiristes) sont fondés, en outre sur la connaissance,cela etablit donc un lien direct avec l'oeuvre

étudiée. C'est donc dans une période ou l'on éprouve le besoin de l'assouvissement du désir de la connaissance scientifique et humaine, que George Berkley rédige

"Les principes de la connaissance humaine". Il analyse la connaissance humaine, son rapport aux choses, et répond aux doctrines impies du matérialisme et de l’athéisme.

Mais, selon lui, quelles sont les fonctions multiples du langage ?

Le texte traite du langage, il aborde la question de ses fonctions.

Trop souvent, nous avons tendance à penser que le langage a pour fin de communiquer des idées marquées,surtout par les mots.

Lorsque l'on évoque le mot langage, on crée machinalement un lien direct avec la communication. Seulement, le langage a bien d'autre fonctions que de communiquer des idéaux, et c'est ce

que l'auteur veut nous faire comprendre dans ce texte.

Tout d'abord, le langage peut permettre d'éveiller une passion. Il est outil de séduction, d'envoutement, et de désir. Le discours amoureux est l'exemple meme d'une parole séductrice,

passionée, qui vise à envouter l'autre.

Ensuite, le langage permet de porter à une action ou d'en détourner; de persuader ou de dissuader. C'est le cas par exemple lors d'un procès, lorsqu'une partie défend, et que l'autre accuse.

La défense essaie de convaincre son auditoire que l'accusé est innocent, de par les émotions, les sentiments, les faits, la loi...

De plus, le langage permet de mettre l'esprit dans une disposition particulière. Par exemple, lorsque l'on donne un conseil, on incite, on invite son interlocuteur à penser de la meme maniere,

à partager son opinion, en quelque sorte, à mettre son esprit dans une certaine disposition.

Par ailleurs, pour les fins du langages que nous venons de voir, la communication de l'idée ne vient qu'en sous-ordre, et est omise entièrement lorsqu'on peut atteindre

le résultat souhaité sans elle.

Le langage peut etre trompeur: les noms propres ne semblent pas toujours prononcés en vue de désigner spécifiquement un individu, mais pour disposer quelqu'un à embrasser

la meme opinion que soi (possiblement par l'effet de la déférence attechée au nom propre). Lorsqu'un savant de l'Ecole assure qu'"Aristote a dit cela",

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