Quel est l’effet de la musique sur Flèche?

Quel est l’effet de la musique sur Flèche?

Dans Le violoncelliste de Sarajevo, roman de Steven Galloway publié en 2008, l’un des personnages principaux, Flèche, se voit directement affectée par la musique d’un violoncelliste jouant l’adagio dans les ruines de la ville détruite, évoquant espoir dans le cœur de gens qui n’y croient presque plus. Flèche est une tireuse d’élite, elle comprend intimement l’effet que peut avoir la guerre sur une personne puisqu’elle fait directement partie de ces gens qui se voient transformés par tout cela. Elle cherche elle-même à se détacher de la personne qu’elle était avant, se donnant le nom de « Flèche », une arme sans émotions capable d’une seule chose.

La musique fait en sorte que Flèche se sent redevenir celle qu’elle était. « Elle est ailleurs. Sa mère la soulève, la fait tourner en l’Air et rit […] Dans un cinéma un garçon qu’elle aime bien l’embrasse et lui pose la main sur le ventre. » (page 77) Comme si elle voyageait dans le passé, Flèche revit des événements de son enfance, soi, les souvenirs de celle qui portait un nom de personne, avec un passé et des émotions vivantes.

196 mots

Résumé :

« Sarajevo assiégée. Un obus fauche vingt-deux victimes. En leur hommage, un violoncelliste virtuose va pendant vingt-deux jours, à 16 heures précises, jouer l'Adagio dAlbinoni là où la bombe a frappé. A partir de cette histoire authentique qui commença le 27 mai 1992 et détermina l'acte de résistance de Vedran Smailovic, Steven Galloway a élaboré un roman sur le courage et la peur, sur la vie menacée à chaque coin de rue, sur la mort tombée du ciel. Outre le musicien, trois autres personnages: Flèche, une jeune femme devenue sniper. Kenan, qui tous les quatre jours traverse la ville afin de chercher de l'eau potable. Le boulanger, Dragan, qui lui aussi attend tous les matins le coup de feu qui peut l'abattre. Pendant leurs allées et venues, sous la menace des balles, chacun devra faire face à ses craintes les plus enfouies en s'accrochant au souvenir de Sarajevo en paix. »

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