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Quel est le pouvoir argumentatif d'un conte de fées

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Par   •  19 Avril 2015  •  Étude de cas  •  1 967 Mots (8 Pages)  •  746 Vues

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Le conte, mais plus particulièrement le conte merveilleux, a avant tout été un genre oral, un récit hérité de la tradition dont le schéma narratif reste identique contrairement à la mise en forme. Il appartient au monde de la fiction ce qui explique le systématique « Il était une fois ». Ces contes laissent apparaître des normes sociales ou morales. Ils étaient, à l’origine, destiné aux adultes et c’est à partir du XVIIème siècle, en France, qu’ils rejoignent la littérature de jeunesse. Ces contes peuvent également avoir une fonction critique et vont alors être un moyen pour l’auteur de faire la satire d’un travers de sa société qui le dérange, cela devient alors un conte philosophique. Nous allons alors nous demander en quoi le genre du conte est-il un avantage pour appuyer ses idées ou pour critiquer la société. Pour cela, nous allons d’abord montrer que le premier intérêt du conte est de plaire (grâce à sa fantaisie) au lecteur, ensuite nous prouverons que ce n’est pas un récit si insignifiant pour enfin parler de la force argumentative du conte.

Dans un premier temps, nous allons voir que l’un des intérêts du conte est de plaire au lecteur, ce qui va faciliter l’obtention de son adhésion.

Tout d’abord, le conte est un genre littéraire qui plait à tous, et qui est donc accessible à tous. Les adultes comme les enfants peuvent trouver du plaisir à lire un conte, et cela notamment grâce aux personnages présent dans ces contes, qui sont la plupart du temps des personnages auxquels tout le monde peut s’identifier. Dans les Contes de Perrault par exemple, si l’on prend « la belle au bois dormant », tout le monde dans une famille peut trouver son équivalent : la mère de famille va se prendre pour Aurore, jeune fille qui à l’époque à trouver l’amour et qui maintenant doit protéger ses enfants du mal (dans le conte d’une ogresse), le père pour le preux chevalier et les enfants, pour les enfants (Aurore et Jour)! Cela se retrouve également dans Candide, de Voltaire, dans lequel on trouve des personnages symboliques, qui sont soit bons, soit mauvais, et ou des personnes ressuscitent (comme Pangloss …) Toutes ces choses vont faire que le conte est un genre accessible, et compréhensible par tous !

Ensuite, ce qui fait que le conte plait au lecteur est le fait qu’il est agréable de le lire. Le conte est la plupart du temps, un récit vivant et animé par la variété de ses temps, un récit où il y a de l’action, et, bien que cela ne soit pas toujours des récits très légers, il permet l’amusement. Nous pouvons observer cela dans les Contes de Charles Perrault, avec « Riquet à la houppe », c’est un jeune homme à qui rien ne sourit (sauf l’argent) et qui finit par rencontrer l’amour de sa vie, c’est un récit agréable à lire, qui comporte quelque subterfuges qui vont amuser le lecteur. Nous pouvons observer cela dans Candide également, conte philosophique dans lequel le personnage principal, Candide, se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».

Enfin, le conte plait au lecteur parce qu’il le dépayse, il lui permet de s’évader de son quotidien et donc de se divertir. Pour quelqu’un qui vit dans un petit appartement en banlieue, qui fait le même trajet tous les jours et qui, par conséquent, voit tous les jours le même paysage, le conte est pour lui un moyen de s’évader, de voir autre chose, qu’il ne pourra jamais peut être voir dans sa vie. Dans Zadig par exemple, Voltaire situe sa scène dans un Orient lointain, à une époque imaginaire et antique. Egalement dans Candide, l’action de départ se situe en Westphalie, dans un pays qui n’existe pas, à une époque indéterminée… Toutes ces choses vont permettre au lecteur de s’évader de son quotidien, de se dépayser et de voir quelque chose de nouveau, quelque chose qui va lui plaire !

Nous venons de voir que le conte avait pour intérêt de plaire, mais nous allons voir que quelque chose d’autre se cache sous le conte, ce n’est pas un récit si insignifiant !

Dans un second temps, nous allons voir que le conte n’est pas un récit anodin, que quelque chose de plus important se cache sous les princesses et les sorcières.

Premièrement, nous allons voir que tout au long du conte, nous pouvons trouver des pistes, des petits indices qui vont nous montrer que le conte n’est pas quelque chose de superficielle et qu’il a une fonction bien plus importante au fond. Au fil du texte, de nombreux éléments signalent au lecteur que ce le récit n’est pas si anodin. Cela est visible dans Zadig par exemple, où nous pouvons trouver des anachronismes tels que « greffiers », « deniers, « valets », qui sont des termes qui réfèrent à l’époque de Voltaire, alors que le récit à lieu dans une contrée lointaine, à une autre époque. Ces termes apparaissent alors comme une piste qui va aider le lecteur à comprendre le « fond » de l’histoire.

Deuxièmement, la principal chose qui va faire que le conte n’est pas un récit insignifiant et qu’il cache enfaite un message important est l’ironie. L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, c’est se moquer se quelqu’un ou de quelque chose pour faire réagir le lecteur. Et Voltaire est un maître de l’irone ! Dans chacun de ses contes philosophiques (Zadig, Micromégas, Candide, Les

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