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Proust

Discours : Proust. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2014  •  Discours  •  511 Mots (3 Pages)  •  550 Vues

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Il n’était que trois heures du matin. Il était déjà trois heures du matin et je ne m’étais pas encore endormis. Chaque fois que mes paupières se fermaient, je sentais provenir de ma poitrine, un roulement de tambours. C’était mon cœur. Aussi excité qu’un enfant ouvrant une sucette, qu’un adolescent sur le point de fumer son premier joint, qu’un couple découvrant qu’il allait avoir un enfant. Il ne voulait pas me laisser dormir. La fréquence augmentait, encore, et, encore .D’un coup, puis plus rien. Pendant un instant, un moment, je ne ressentis plus rien, je ne vis plus rien, m’étais je finalement endormis ? Oui, mais pas aussi profond que je ne l’esperais. Ce matin la, ce ne fut ni le dring de mon alarme, ni la voix de ma mère qui me réveilla, c’était le parfum , un parfum qui ne m’était pas inconnu , cependant je n’arrivais pas a définir ni quand ni pourquoi ni comment ni ou j avais pus inhaler une tel odeur, lorsque j’ouvrit les yeux, je vis devant moi un ascenseur, le même ascenseur dans lequel je vis mon frère pour la première fois, il était si moche, je ne comprenais pas comment ma mère et mon père avaient pu le définir d’angélique ,peut être parce qu’il n’avait cassé aucune table ,parce qu’il ne faisait pas de caprice a ce moment la, qu’il ne ramenait pas de mauvaises notes, qu’il n’avait encore jamais fait de crise d’adolescence parce que, les anges sont censé être beau et lui ,il ne lestait pas. Eux ils l’appelaient Ange, moi, je l’appelait Bouddha noir. Cependant, l’odeur n’était pas la même, que celle dans l’ascendeur ou je vis mon frère, elle s’approchait plus de celle de la salle ou je reçu le dernier baisé de mon grand père, il était si gentil, quand je lui offrais un dessin, il faisait toujours la même tète, et répétait toujours la même phrase, : « celui-ci est encore plus beaux que les autres , lorsqu’on allait le rendre visite, grand mère et lui préparaient toujours des jeux au bord de la piscine pour nous avant de cuisiner notre déjeuné favoris, de bonne cambasses fraichement capturés par mon père et mon frère jamais personne ne fera d’aussi bonnes cambasses. Hélas cette odeur de désinfectant, de stérilité fut la dernière que sentis mon grand père avant qu’il ne s’endormit a jamais a cause de son cœur. Allais je m’endormir moi aussi ? Ne pourrais je donc plus rentrer chez moi ?entendre le bruit des vagues tous les matin a chaque foi que j’ouvrirai les fenêtres ? Qu’est ce que ce serait dommage, ce bruit était pourtant la meilleur berceuse au monde, il pouvait nous transporter n’importe ou on voulais, il ne suffisait que de fermer les yeux et se laisser emporter. J’espère juste que tout cela n’est qu’un cauchemar, et que je me réveillerai dans mon lit, et que quand j’ouvrirai les fenêtres, cette odeur écœurante de médicaments, de désinfectants sera vite oublié et remplacé par celle salé, humide,

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