Prologue Juste la fin du monde

Jean Luc Lagarce est auteur, comédien, et metteur en scène français Il est réputé au XXème siècle pour ses œuvres contemporaines En 1988, il apprend être atteint du sida, par cela, il rédige sa principale œuvre Juste la fin du monde (crise personnelle). Son succès sera reconnu après son décès et ses pièces de théâtre rencontrent un véritable engouement au XXIème siècle. Juste la fin du monde aborde des sujets relatif à la dramaturgie testamentaire, ce qui provoque un drame de communication. En effet, l’intrigue repose sur la mort prochaine annoncé par Louis. Cette ouvrage marque une rupture et inaugure un rapport inédit à l’écriture dramatique. Le prologue de la pièce, illustre l’intrigue, la scène se déroule dans la maison de la mère, un dimanche après-midi. Nous pouvons nous questionnez sur comment l’auteur expose le sujet de la pièce dans ce prologue.

1er mouvement : Annoncement d’une mort prochaine (l.1 à 11)

A. Un évènement tragique, consistant un tourment

L.1=> adv exprimant le cadre temporel « plus tard » ; « après » / exprime une action qui va se réaliser dans le futur.

          Rythme binaire/ tirade lente, attitude posé

Généralement => imparfait de second Plan / exprime une action seconde par rapport à une action en déroulement, évoque ainsi un fait lointain.

                                 Passé simple de premier plan/ évoque une des évènement important qui font progresser l’histoire par des marques temporels.

L.2=> Le ton calme évoqué n’explique pas le propos tragique (la mort de Louis) annoncé/étonnement du spectateur face à un propos soudain.

L.3=>Le personnage relate une mort classique dû à son âge (34ans) « c’est à cet âge que je mourrai » / questionnement des lecteurs sur l’âge prématuré de Louis et incompréhension.

          Le discours de Louis concernant ce fatal évènement semble certain et accentue le caractère tragique.

L.4=> terme « année d’après » qui permet l’évolution de la tirade.

L.5=> rythme ternaire, accentue le propos évoqué par le personnage.

           Gradation ascendante de termes désignant son mal-être, son immobilité « à ne rien faire, à tricher, à ne plus savoir ».

           Négation syntaxique caractérise l’état pessimiste de Louis.

           Adv « nombreux » accentue sa dépression semblable.

L.6=> « j’attendais d’en avoir fini » représente l’épuisement, exaspération qu’il subit, et son empressement de mourir.

L.5et6=> Anaphore du terme « de nombreux mois » accentue le propos relatif à la durée afin d’exprimer l’état psychique de Louis.

Généralement=>L’auteur met en avant le temps dévorateur par le lexique du temps : « année d’après »(l.4/7/12) ; « nombreux mois »(l.5et6)

L.4et7=> figure d’amplification : anaphore « l’année d’après » cela constitue à rythmer la tirade et constitue un refrain.

L.8=> « on ose bouger parfois » exprime la difficulté de se mouvoir devant un destin définit tragiquement.

           L’adverbe « parfois » démontre l’inhabitude de l’évènement, et ainsi renforce le caractère immobile de Louis.

L.9=> Le terme « à peine » développe l’idée exposer précédemment/ état déplorable du héros

L.10et11=> négativité qui envahit les pensées du personnage et le tourmente « danger extrême » « ennemi » « détruirait ».

             Allégorie du temps, qui est perçu tel un ennemi hostile, qui accentue son agitation morale.

2ème mouvement : (l13-35) Il retourne avec ses proches

A. approche du problème, le héros fait face à ses angoisses

L.12et14=> Le rythme est rompu, enchainement de termes court qui vient perturber la syntaxe de la tirade et exprime l’angoisse de ce dernier.

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