Poèmes Saturniens

Poèmes Saturniens est un recueil de Paul Verlaine publié en 1866. Publié à compte d’auteur, les trois quarts des poèmes ont été composés pendant les années de lycée du poète et comporte donc les qualités mais aussi les défauts d’une œuvre de jeunesse.

Poèmes saturniens comporte six parties : Le prologue, Melancholia, Eaux-fortes, Paysages tristes, Caprices et l’épilogue.

En ce qui concerne le titre du recueil, deux explications sont possibles. D’une part, on disait que la planète Saturne avait une influence néfaste sur la vie des hommes et d’autre part, Saturne est aussi le dieu romain du temps (comme Cronos chez les Grecs). Poèmes Saturniens est donc un recueil placé sous le signe du temps et de la fatalité.

[...] Le vocabulaire est innocent, Verlaine baise sa main blanche, dévotement Le regard de la femme est émouvant son timbre est à la fois frais et angélique Le poème se termine sur une phrase du poète : ! les premières fleurs, qu’elles sont parfumées ! Et qu’il bruit avec un murmure chantant le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées ! Dans Vœu (qui fait également partie de la section Melancholia), l’évocation de la femme aimée se fait déjà moins chaste et Verlaine débute le poème par Ah ! les oaristys ! les premières maîtresses ! On ne parle déjà plus de fleurs, mais de maîtresses. [...]

[...] Ainsi, dans Femme et chatte, on ne sait pas très bien qui est la femme et qui est la chatte et les allusions sont plutôt érotiques. La première stroph

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