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Poème Paul Valéry

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Par   •  7 Mai 2014  •  867 Mots (4 Pages)  •  813 Vues

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En 1894, il s’installe à Paris, où il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la Guerre, et où il se lie avec Paul Léautaud. Il reste distant de l’écriture poétique pour se consacrer à la connaissance de soi et du monde. Depuis 1900 jusqu’en 1922, secrétaire particulier d’Édouard Lebey, administrateur de l’agence Havas, il s’affaire chaque matin aux petites heures à la rédaction de ses Cahiers, journal intellectuel et psychologique dont l’essentiel n’est publié qu’après sa mort.

En 1900, il épouse Jeannie Gobillard, une cousine germaine de Julie Manet (elle même fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, le frère d’Edouard Manet) qui épouse le même jour Ernest Rouart. Le double mariage est célébré en l’église Saint-Honoré d’Eylau, dans le quartier de Passy à Paris. Le couple Valéry est logé dans l’immeuble construit par les parents de Julie, dans la rue de Villejust (aujourd’hui, rue Paul-Valéry) dont a hérité la jeune Julie alors qu’elle n’avait pas dix-huit ans (1895). Le couple Valéry-Gobillard aura trois enfants et demeurera lié au couple Rouart-Manet (qui aura trois fils), à tel point que les deux familles partageront aussi leurs vacances dans la propriété « Le Mesnil », achetée par Berthe Morisot et Eugène Manet sur les bords de Seine, en aval de Meulan, peu avant la mort d’Eugène 1893. Julie, unique héritière après le décès de Berthe en 1895, laissera les portes du Mesnil ouvertes au couple Valéry-Gobillard jusqu’à ce que la mort les sépare.

Paul Valéry suit les « mardis de Stéphane Mallarmé, Rue de Rome », séminaire qui a lieu au domicile du poète dont il restera l’un des plus fidèles disciples.

En 1917, sous l’influence de Gide notamment, il revient à la poésie avec La Jeune Parque, publiée chez Gallimard. Il brise un ‘long silence’ avec ce poème de 500 vers auquel il a consacré quelque quatre années. Initialement, il devait écrire – à la demande de son éditeur Gallimard et de son ami André Gide – une préface poétique d’une trentaine de lignes pour accompagner une réédition de ses premiers poèmes. Mais il fut dépassé par le projet initial et écrivit alors ce que d’aucun considère comme son chef d’œuvre: le monologue intérieur d’une jeune femme en proie à un combat entre le corps et l’esprit, écrit dans un formalisme digne de son maître Mallarmé.

Un autre grand poème suit quelques années plus tard : « Le Cimetière marin » (1920), puis un recueil, « Charmes » (1922). Toujours influencé par Stéphane Mallarmé, Paul Valéry privilégia toujours dans sa poésie la maîtrise formelle sur le sens et l’inspiration : « Mes vers ont le sens qu’on leur prête ».

Après la Première Guerre mondiale, Paul Valéry devient une sorte de « poète officiel », immensément célèbre — peu dupe, il s’en amuse — et comblé d’honneurs. En 1924, il devient président du Pen Club français, puis il est élu membre de l’Académie française l’année suivante. Dans le discours de réception qu’il prononce le 23 juin 1927, Paul Valéry fait l’éloge d’Anatole France, son prédécesseur, sans prononcer son nom une seule fois.

En 1932, il entre au conseil des musées nationaux ; en 1933, il est nommé administrateur du Centre universitaire méditerranéen de Nice

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