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Portrait d'Hitler par De gaulle

Commentaire de texte : Portrait d'Hitler par De gaulle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 525 Mots (7 Pages)  •  238 Vues

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Hlp

Intro

De Gaulles débute la rédaction de ses mémoires en 1946. Le récit est à la première personne par un auteur principal et témoins de l’époque. Les 3 volumes composant ses mémoires retracent la période historique correspondant à l’effondrement militaire de la France face à l’attaque allemande du 10mai 1940 jusqu’à l’avènement de la IVème république. « Le Salut » est un extrait du tome III des « Mémoires de Guerres » écrit par le général De Gaulle, et publié en 1958. Il s’agit d’un portrait dytique de Mussolini et d’Hitler. Nous allons étudier le portrait d’Hitler en se demandant quels sont les enjeux de ce portrait. Tout d’abord nous verrons le discours mémoriel fait par De Gaulle. Par la suite nous étudierons le tyran qui est dépeint dans ce discours mémoriel.

    Ainsi le discours mémoriel de De Gaulles dresse le portrait d’Hitler à travers le récit de l’histoire. En effet le général narre une histoire qui suit un schéma narratif ; avec une situation initiale correspondant à la période historique précédant même la prise du pouvoir par Hitler, c’est-à-dire lorsqu’il était encore « cet homme, parti de rien » ou encore le « passant inconnu ». L’ascension d’Hitler est décrite. On note à la suite l’annonce de l’élément perturbateur ou modificateur comme « son plan gigantesque » qui le mènerait a rencontrer « l’obstacle humain ». Une fois le plan en marche on peut identifier les péripéties comme « Paris et Londres n’acceptaient pas le meurtre de la Pologne », ainsi la situation va s’aggraver et se complexifié pour Hitler il est même dit qu’il « sut que le charme était rompu ». Lorsqu’on lit « dès lors l’Amérique, jetée dans la guerre par l’agression du Japon, pourrait déployer ses forces à coup sûr » il s’agit de la dégradation ou plutôt de l’élément de résolution qui va mettre fin aux conflits. Le dernier paragraphe regroupe le dénouement et la situation finale d’Hitler « jusqu’au dernières heures d’agonie au fond du bunker berlinois » De Gaulles désigne le suicide du dictateur allemand suite à sa défaite. Ainsi le récit touche à sa fin Hitler « vaincu et écrasé [ …]au moment ou tout fini ». S’il s’agit bien d’un récit qu’on identifie non seulement par sa construction mais aussi par le temps de conjugaison à l’imparfait ainsi qu’au passé simple, on peut reconnaitre que l’auteur y rajoute une dimension dramatique en mettant en scène l’histoire.

 Le général de Gaulle met en effet l’histoire en scène au cours de son discours mémoriel. Il débute par imager la relation qui naît entre Hitler et l’Allemagne comme une histoire d’amour, ainsi il personnifie l’Allemagne ; « elle éprouvait le désir d’un amant nouveau », « lasse de l’empereur », « elle s’était donné ». De gaulle parle même de « ce couple entreprenant » métaphore pour designer la relation de l’Allemagne et son dictateur. Grâce à cette personnification le lecteur ou l’auditeur pose une sorte de personnage sur une nation, et cela permet de visualiser les situations comme des scènes.
Si l’Allemagne est personnifié, ce n’est évidemment pas la seule, les autres nations aussi notamment la Russie qui est qualifié « d’abbatue ». Paris et Londres peuvent être identifiés eux aussi comme des personnages a part « ils n’acceptaient », et encore fois de Gaulle personnifie la Pologne par « le meurtre de la Pologne ». On note que la mise en scène de ce récit est dramatique lorsque « le Fürher dans sa lucidité, sut que le charme était rompu » correspond à la chute du dictateur, l’Allemagne ne peut plus le suivre dans son « entreprise » et d’ailleurs personne d’autre ne peut plus le laisser faire. L’annonce en début de texte du suicide d’Hitler donne une tonalité bien plus tragique à l’histoire, et ainsi comme une tragédie on en connait déjà la triste fin.

 Si de Gaulle fait le portrait d’Hitler dans son discours mémoriel par le biais d’un récit mis en scène il n’oublie pas non plus de se mettre en avant non plus. En réalité de Gaulle sait se mettre en opposition face au dictateur qu’il décrit de sortes a se mettre en valeurs. Le chiasme « Lui-même l’avait incarné. Il l’a terminait lui-même », pour designer « l’entreprise d’Hitler », insiste sur le « lui-même » et se différencie donc ouvertement. Lorsqu’il parle de Paris et Londres il dit «Mais voici que chez eux, sursautaient le courage et l’honneur » on comprend bien que De Gaulle se met en contraste lui avait déjà saisie la gravité des évènements et l’expression sursauter pour parler du courage et de l’honneur laisse sous-entendre que ces derniers n’étaient plus là ou s’étaient endormi en France et en Angleterre. « Agir comme si les autres n’auraient jamais de courage c’était trop s’aventurer » non seulement de Gaulle souligne le vice qui fit sombrer Hitler mais il se compte évidemment dans ceux qui possède du courage et qui ont en plus l’intelligence de prendre ceux des autres en comptes.

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