Plan détaillé Spleen II

I) La composition du poème

1) La forme du poème

- Structure irrégulière : monostique – 13 vers – 10 vers  Désordre mental

- 1er ver mit en valeur  Introduction du poème

- Alexandrins  Baudelaire poursuit sa volonté de faire du beau

- Présence de tirets  Dialogue, introduction du moi Baudelairien, lyrisme

2) Une gradation linéaire

- 1er ver mit en valeur en guise d’introduction, on sait que le poète va parler du passé

- 2ème strophe traite des souvenirs chaotiques, Baudelaire est envahi par le passé

- 3ème strophe, son Spleen est décrit, la vie le quitte

 Au fur et à mesure du poème, Baudelaire semble empirer dans son état de Spleen, il explique d’abord les causes, la nostalgie, la présence de la mort, puis les conséquences, son Spleen, son ennui.

II) La nostalgie et l’angoisse du poète

1) Les souvenirs passés du poète

- Métaphore du poète avec « un gros meuble »  lieu où se range les souvenirs, dans des tiroirs, comme si les souvenirs étaient classés dans son cerveau

- Accumulation de tous ses souvenirs :

« bilans » = argent

« vers » = poésie

« billet doux / lourd cheveux » = amour

« procès » = procès envers ses œuvres

 L’accumulation des éléments sont directement liés à ses souvenirs, à sa vie

- Hyperbole « cache moins de secret »  Même l’accumulation de tous ces souvenirs est insignifiante

- Hyperbole « plus de souvenirs que si j’avais mille ans »  Évocation d’un âge avancé, empli de souvenirs, le même procédé est repris avec la comparaison à un Sphinx, créature millénaire.

2) L’angoisse pour la mort future du poète

- Champ lexical de la mort : « pyramide », « caveau », « morts », « fosse commune », « cimetière », « vers », « morts », « fanées ».

- Métaphore de son cerveau avec une gradation descendante de hauteur et de classe sociale : pyramide > caveau > fosse commune  Il se sent de plus en plus insignifiant, ne se sent plus exister

- Métaphore « je suis un cimetière », tous les souvenirs décrits auparavant, qu’il apprécie, sont mangés par des vers, ses remords.

- Lien avec des choses passées, mortes : « modes surannées », « pastels plaintifs »  Évocation de la mort + Baudelaire associe un terme laid et beau,  But des Fleurs du Mal, faire du beau avec du laid

- « gît » du verbe « gésir »  Lien avec l’épitaphe

- Lien avec les pastels plaintifs (ouïe), les tableaux (la vue) et l’odeur des pastels (odorat)  Lien entre les sens, Correspondances de Baudelaire.

- Parole d’une

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