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Pièces De Théâtre " embrassons Nous Folleville "

Mémoires Gratuits : Pièces De Théâtre " embrassons Nous Folleville ". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2013  •  738 Mots (3 Pages)  •  3 913 Vues

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Embrassons-nous, Folleville ! est une pièce d’Eugène Labiche et

d’Auguste Lefranc, écrite en 1850, elle incarne une nouvelle génération

de comédie à la vaudeville où le chant est désormais présent dans le

théâtre.

Le thème du mariage forcé est revisité sous un angle comique à travers le

personnage du Marquis de Manicamp qui s’obstine à vouloir marier sa fille

Berthe au timide Folleville.

On étudiera comment la scène d’exposition tout en remplissant sa fonction

informative se révèle plaisante en raison de l’omniprésence du comique et

du rythme alerte de la pièce.

Dès le début de la scène 1 le spectateur apprend par la didascalie

que l’action de la pièce de Labiche se passe dans un salon de style Louis

XV, chez le marquis de Manicamp et la description de l’intérieur décoré

de « deux vases de porcelaine », de « cheminée », « d’autre vase en

porcelaine avec des fleurs » révèle que l’on est chez une personne aisée

comme le confirmera la suite.

Le dramaturge utilise un monologue bref mais dense pour mettre

en place sa scène d’exposition par l’intermédiaire de Folleville. Celuici

présente les acteurs principaux à savoir monsieur Le Marquis de

Manicamp dès la ligne ? , sa fille Berthe à la ligne ? , et lui-même, Le

Chevalier Folleville, des personnages de l’aristocratie du 19e siècle dont le

principal souci est de rester « entre-eux » pour survivre à la bourgeoisie

montante.

L’intrigue se dévoile rapidement dès le début du monologue par la

formule expéditive : « il faut que j’en finisse aujourd’hui » l ? traduisant

la détermination de Folleville à refuser ce mariage qu’il n’a pas voulu mais

que seul le Marquis a décidé pour lui : « citation ».

Les véritables sentiments du chevalier pour sa cousine Aloise sont

dévoilés peu après avec l’exclamation suivante « tandis que ma cousine

Aloise ! » qui sous-entend son admiration pour elle, en raison d’un détail

physique qui pour lui est déterminant : sa grande taille, malgré les

qualités physique « citation » et intellectuelle de Berthe sans compter sa

richesse : « citation ».

Folleville doit rentrer dans l’action : informer le Marquis qu’il est dans

l’impossibilité d’ accepter ce mariage car d’abord il n’aime pas sa

fille ensuite il doit épouser Aloise, alliance déjà programmée par sa

famille.citation « …. »

L’action annoncée par le monologue dans la scène 1, est tentée dans la

...

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