Phèdre

Nom :  Nour Mouktani

Groupe :  17

Analyse littéraire 1

(deux paragraphes)

Phèdre

Travail remis à

Fabrice Masson-Goulet

Le 24 septembre 2021

        En premier lieu, Phèdre est une personne instable qui a peu de contrôle sur ses émotions. C’est pour cela que l’une des raisons principales qui la pousse vers la mort est sa culpabilité. D’une part, Phèdre ne supporte pas cet amour insensé qu’elle ressent pour son beau-fils, un amour qu’il la démange de l’intérieure : « Délivre l'univers d'un monstre qui t'irrite ». En effet, Phèdre se compare elle-même à un monstre qui avoue ses envies incestueuses à Hippolyte. Cette citation met en lumière sa douleur et sa détresse à en finir avec cet amour criminel qu’elle essaie pourtant de cacher depuis bien longtemps. De l’autre part, Phèdre croit, depuis son premier acte sur scène, que la mort est son seul moyen de délivrance. Mourrir semble pour elle être un échappement à cet enfer: « La mort est le seul dieu que j'osais implorer. J'attendais le moment où j'allais expirer ». En attribuant le terme « expirer » qui en soi signifie une fin de vie, Phèdre affirme, par le biais de cette métaphore, que la seule solution à ses yeux pour ne plus avoir mal et souffrir, c’est d’en finir avec sa vie. Enfin, Phèdre est une personne mentalement faible et surtout très perturbée par ses sentiments. Entre sa culpabilité pour un amour interdit et son envie constante de mourir, ses émotions auront gagné sur elle et finiront par la pousser à s'ôter la vie.

      Dans un deuxième temps, Phèdre est un personnage qui vit un profond chagrin d’amour en passant par diverses émotions dont la jalousie et la honte. Elle sent un immense sentiment de rejet de la part de l’être qu’elle aime et sans s’en rendre compte, elle tombe dans une dépression amoureuse qui l'amènera droit à sa mort. D’abord, Phèdre essaie de gagner l’amour d’Hippolyte. Elle espère soudoyer l’amour d’Hippolyte en lui cédant le trône. Lorsqu’elle réalise l’impact de son geste, Phèdre se sent complètement honteuse de son choix: « Ô toi, qui vois la honte où je suis descendue, implacable Vénus, suis-je assez confondue ? ». Ici Phèdre attribue sa confusion, un sentiment de caractéristique humaine, à sa honte. Elle utilise la personnification pour mettre en évidence le regret qu’elle a face aux choix qu’elle prend à ce moment-là. Par-là suite, Phèdre passe l‘émotion de la jalousie qui, pour elle, est la goutte de trop. Thésée lui apprend qu'Hippolyte est épris d'Aricie : du coup, elle se tait et souffre d'une jalousie « Aricie a son cœur ! Aricie a sa foi ! ». Ici, la métaphore joint l’amour qu’Hippolyte porte envers Aricie avec le mal que ça entraîne pour Phèdre. Ceci illustre bien l’amour inexistant du beau-fils envers sa belle-mère, qui en souffre. En somme, Phèdre est une femme dont le cœur est fragile et son chagrin d’amour lui rend la tâche encore plus difficile. Entre un échange de règne pour de l’amour et une jalousie excessive, elle finit par mourir d’un chagrin de cœur.

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