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Petite histoire: le Chandelier

Discours : Petite histoire: le Chandelier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Septembre 2014  •  Discours  •  422 Mots (2 Pages)  •  585 Vues

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Cette histoire est celle du chandelier qui brule les doigts de celui qui l’avait allumé : le notaire maitre André est courroucé contre sa femme, la jeune et jolie Jacqueline, car un de ses clercs a vu un homme escalader son balcon. Il veut en acquérir la preuve pour mener la coupable en justice. Il entre dans la chambre de sa femme qui dort ou fait semblant de dormir. Menacée du contenu du pot à eau de sa toilette, elle se réveille et se justifie des soupçons de son mari avec tant d’adresse et d’énergie que maitre André tombe à ses genoux, lui demande pardon de ses injures et s’en retourne sans vouloir faire de perquisition dans la chambre à coucher. À peine est-il parti que Jacqueline ouvre vite une armoire pour en faire sortir, tout brisé, le capitaine Clavaroche, son amant. Il suggère à Jacqueline, pour détourner les soupçons de son mari, de choisir « un chandelier », c’est-à-dire un jeune homme dont elle se fera aimer en feignant pour lui un certain attachement et qui sera par suite surveillé, tandis que le véritable amant jouira en paix de sa conquête. Forcée d’avoir recours à cet expédient, Jacqueline choisit, pour jouer le rôle de l’obligeant porte-flambeau, Fortunio, troisième clerc de son mari. Or il se trouve justement que Fortunio aime Jacqueline à la folie. Il remplit donc parfaitement son rôle pendant que Clavaroche rit de sa naïveté, le fait chanter à table et le désigne perfidement à la jalousie de maitre André. Lorsqu’une conversation surprise par hasard lui révèle que Clavaroche est le véritable amant de Jacqueline, le désespoir envahit le jeune Fortunio. Comme le notaire, dont les pièges à loup mis pour surprendre l’amant de sa femme n’ont attrapé qu’un chat, a de nouveaux soupçons qu’il prétend éclaircir en se cachant la nuit dans l’étude, Clavaroche, qui s’est aperçu que Jacqueline commençait à s’éprendre du jeune clerc, conseille à celle-ci d’écrire à Fortunio pour lui donner, à minuit, rendez-vous au jardin. Jacqueline envoie le billet, mais émue par les déclarations de Fortunio, elle craint que maitre André n’agisse trop brutalement avec lui et le fait venir dans sa chambre. Fortunio se présente et accable la jeune femme de reproches : il savait tout et, malgré cela, serait allé à minuit se dévouer et mourir pour elle. Touchée, Jacqueline ne peut résister à ce témoignage d’amour et se jette dans les bras du clerc qui, triomphant, dit à son tour à l’officier penaud : « Chantez donc, M. Clavaroche ! »

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