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Partie 1 du commentaire tout s'enfle contre moi de sponde

Commentaire de texte : Partie 1 du commentaire tout s'enfle contre moi de sponde. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  786 Mots (4 Pages)  •  611 Vues

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Tout d’abord, ce poème est un appel au secours du poète faible, de part la faiblesse du poète mais aussi de son appel au secours insistant ainsi que les puissances tentatives.

En effet, dans ce poème le poète est faible, et il mène un combat inégal. Le poète présente d’emblée la situation à laquelle il doit faire face : il est en proie a une attaque comme l’indique la préposition « contre » et les verbes « assaillir » et « tenter » v.1. Il nous donne l’idée d’un combat, mais d’un combat inégale puisque sa seule personne (désigné par les pronoms « moi » et « m’» v.1) doit faire face à de multiples adversaires comme l’indique le pronom indéfini « tout » et sa reprise anaphorique. De plus, les marques de la première personne sont abondantes dans ce premier vers, mais sans aucun sujet, ils sont donc tous compléments. On en déduit que le poète ne fait pas l’action mais la subit. Le vocabulaire « enfle », « assaut » et « tente » montre que le poète est vulnérable. Sponde reconnait sa faiblesse, c'est un calviniste et a donc une vision pessimiste de l'homme. (Thème de la mystique dans le baroque).

Puis, dans ce poème se trouve les puissances tentatives. En effet, le vers 2 précise à travers une énumération, les ennemis évoqués précédemment : ils sont cette fois dénombrés et nommés. Le « Monde » évoque tout ce que représente la vie terrestre et extérieur, la « Chair » se rapporte au corps et aux sensations quant à « l’Ange révolté », il désigne par une périphrase Satan, le diable. Ces trois forces différentes semblent former une sorte de coalition comme l’exprime la polysyndète « Et le Monde, et la Chair, et l’Ange révolté ». Ces procédés forment les tentations contre le poète. De plus, l’utilisation des majuscules et des articles définis devant ces trois forces, crée une sorte d’allégories du mal. Le vers 3 présente plus précisément les actions menées par chaque force contre le poète, et le vers 4 évoque le résultat sur le poète de ces différentes puissances. En effet, dans le vers 3 il y a une répétition du pronom relatif « dont », formant la répétition de trois subordonnées relatives. Le poète veut donc donner des détails, expliquer les tentations qu’il subit. On observe également une paranomase avec « Onde » et « Monde », le poète en associant ces deux mots dénoncent l’inconstance et l’instabilité du Monde. Au vers 4, on retrouve de nouveau la polysyndète de « et », permettant d’énumérer les effets négatifs des tentations sur le poète : « abîme », « ébranle », « enchante ». Cet être faible ne peut combattre seul et nous découvrons donc au vers 4 que ce poème semble être au premier abord une confession que l’auteur fait au lecteur a un réalité un autre destinataire dévoilé à travers l’apostrophe « Seigneur ». Cette apostrophe donne une autre dimension au poème qui, de la simple confession, devient une véritable prière exprimée par le quatrain suivant. Il s'agit ici des différentes tentations auxquelles Sponde est sujet, tentations du péché dont Sponde a peur tout comme la mort, qui sont le Monde, la Chair (c'est une tentation centrale, les vers rapportées la mettent toujours au centre du vers) et le Mal. L'homme est le nœud de toutes les contradictions, et est écartelé entre le Bien et le Mal, représenté par

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