Panorama de la littérature comparée

Introduction :

Il existe différentes approches pour étudier un texte littéraire, il y a ceux qui  se focalisent sur texte lui-même, d’autres s’intéressent à l’auteur  (comme la fait Sainte-Beuve avec sa méthode biographique), et certains préfèrent procéder d’une manière comparative.

Naissance et développement :

La naissance de la littérature comparée ne date pas du temps actuel, selon la théorie d’Etiemble, mais elle date bien depuis des millénaires d’années. Il estime que le comparatisme est aussi vieux que la civilisation écrite. Au début du XIXe, François Noel publie un cours de littérature comparée, qui se contente de juxtaposer des textes de langues différentes. En 1828 à 1829, Villemain donne un cours qui sera publié en 1838, pour démonter, à l’aide d’un tableau comparé ; ce que l’esprit français avait reçu des littératures étrangères. Dans son contenu, il traite de l’influence que l’Angleterre et la France ont exercée l’une sur l’autre et de l’influence française en Italie au XIIIe siècle1. En 1830, Jean-Jacques Ampère voulait se consacrer à l’histoire comparative de la littérature. Pour lui, cette démarche consiste à mettre en parallèle et à comparer deux littératures, et ce pour en dégager les points communs et les points de divergence, et en 1853, la revue « Les Deux Mondes »  rend compte de son cours sur « L’histoire de toutes les poésies », dans sa rubrique « Littérature comparée ». En 1845, Amédée  Duquesnel, définit l’objet de cette nouvelle discipline : « Les rapports de toutes civilisations entre elles, ce qu’elles se doivent les unes aux autres ». Cette approche anthropologique permet de reproduire l’évolution chronologique de la littérature comparée.  

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