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Oscar et la dame rose

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Par   •  24 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  483 Mots (2 Pages)  •  849 Vues

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OSCAR ET LA DAME ROSE

Travail de français présenté

à

Madame Julie Boivin

Par

Xavier St-Onge

Groupe 58

École secondaire Joseph-Hermas-Leclerc

Granby

5 octobre 2017

J’étais là au milieu de la cafétéria ; si vaste et si vide.  Je fixais les carreaux du plancher dans le dessein d’éviter le regard du père d’Oscar.  Bien que nous fussions en bons termes, je ne savais jamais comment l’interpréter.  La pensée absente tel mon regard, je flânais à travers mes pensées.  Je repris l’esprit lorsque la mère d’Oscar arriva avec les cafés :

- Vous savez, ces derniers jours Oscar nous a avoué vouloir être fort comme vous.  Je crois que vous lui apportez un de ces plus grands biens, me lança-t-elle.

- Je le fais rêver, il adore les histoires de l’étrangleuse du Languedoc.  C’est le surnom que je me donne.

Elle ricana silencieusement, ce qui me décrocha un léger sourire vitement interrompu par une drôle de sensation venant de ma poitrine.  La mère d’Oscar remarqua tout de suite mon étourdissement :

-Vous vous sentez bien ? demanda-t-elle alors.

-Oui…enfin j’espère, répondis-je.

-Tenez, buvez un peu de votre café, m’offrit-elle.

Je pris la tasse et je remarquai que je ne sentais nulle chaleur au toucher de celle-ci.  J’entamai une gorgée de ce troquet et pris un instant pour apprécier la sensation de chaleur que celui-ci m’apportait.  Contrairement à l’habitude où une seule lichée me ravivait l’esprit, ce dernier me fit l’effet d’une bonne droite.  Je camouflai ma défaillance pour éviter à sa mère de me voir faible :

-Peut-être, devrions-nous retourner le voir, dit-elle attristée.

-Oscar !

L’instant d’une seconde j’avais oublié qu’il était là à nous attendre trois étages plus haut.  Je fis le lien avec mon choc. Au plus profond de moi, je sentais que quelque chose n’allait pas.  Je me levai brutalement, renversant ainsi ma chaise et je me dirigeai vers la sortie de cette ignoble cafétéria, suivie de sa mère.  Je martyrisai la sonnette de l’ascenseur qui ne semblait jamais arriver.  J’accourus vers la porte des escaliers en espérant gagner du temps.  Je sentais mon cœur qui voulait sortir de ma poitrine, mes jambes prêtes à s’effondrer et je voyais la peur d’admettre la réalité me gagner.  Rendu à l’étage, je poussai la porte métallique qui était d’un froid mortel.  La panique de sa mère, additionnée à la mienne, me secouait de plus en plus.

J’y étais…  Le couloir, m’apparaissait pour la première fois, comme le couloir de la mort.  J’entendais un sifflement dans mes oreilles qui me déstabilisait.  Je m’approchai lentement de la chambre d’Oscar et cet ultrason était toujours plus fort.  C’est seulement une fois le seuil franchi, que je constatai que le bruit venait de l’électrocardiographe.  Je le vis.  Il était là, mais ce que j’aimais le plus d’Oscar n’y était plus.

Il régnait au milieu de son lit, telle une prière au centre de l’univers.

...

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