Réflexion Oscar et la Dame rose

26 septembre, 11 h 40

        Quand on finit un roman, on reste souvent sur certaines questions par rapport à celui-ci. Pourquoi le personnage a-t ‘il fait ci, pourquoi ça. Une des interrogations soulevées pour le dernier roman que j’ai lu, Oscar et la Dame Rose, est : Pourquoi Mamie Rose dit-elle à Oscar d’écrire des lettres à Dieu? À priori, je me disais que c’était simplement pour mettre un peu de piquant dans ses derniers jours de vie. Puis j’en suis venu à me questionner plus sérieusement et j’ai pu trouver des réponses plus complètes. En effet, je pense que le but final de Mamie Rose était plus de donner la chance à Oscar de vivre une vie normale, mais en accéléré. Aussi, au fil des lettres, on découvre que le fait d’écrire à Dieu aide Oscar à faire le point sur sa maladie et la vie par rapport à la mort, afin d’être plus en paix avec lui-même comme le prouve cet extrait :

J'ai essayé d'expliquer à mes parents que la vie, c'était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau: on croit avoir reçu la vie éternelle. Après, on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n'était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaie de le mériter^[1].

Finalement, Oscar a l’impression d’avoir un confident de plus car ses lettres à Dieu sont aussi un journal intime en quelque sorte. Ça lui permet de se vider le cœur.

26 septembre, 11 h 58

C’est fou ce qu’un roman peut faire. Il  nous fait rire, pleurer, etc. et aussi nous permet de nous questionner soi-même. Et c’est ce que je suis en train de faire. La vie après la mort, c’est un peu semblable à la poule avant l’œuf et vice-versa comme questionnement. On ne peut pas le prouver, ni même trouver de vraies réponses, parce que dans le cas de ce qui arrive après la mort, et bien personne est revenu pour nous faire un compte rendu ! Paradis/Enfer comme disent les catholiques ? Réincarnation ? Qui sait ? Sûrement pas les humains en tout cas ! Selon moi, on ne répondra certainement jamais à cette question, et dans le fond, est-ce vraiment grave ? Et si ce mystère de la vie ne la rendait pas juste plus jolie ?

26 septembre, 12 h 10

        Wow, ma dernière réflexion m’amène encore d’autres questionnements, c’est fou à quel point on arrête jamais, ça doit être pour ça que penseur et philosophe sont des métiers, mais ceci est une autre histoire. Bref, LA MORT. Juste le mot sonne méchant. Peut-être que si on l’appelait «papillon» les gens seraient moins effrayés. Mais sérieusement, je pense que ce qui rend la mort épeurante n’est pas elle en tant que tel car ; comment savoir si c’est pire si (comme je l’ai mentionné précédemment) personne en ai revenu ; mais plutôt les appréhensions que nous avons envers elle. La douleur, la solitude. Le noir total peut-être. J’ai ces craintes moi aussi mais j’essaye de me rationnaliser en me disant que finalement, je saurai quand je verrai ! Ce sont ces limites qu’il faut parfois poser à notre curiosité afin de ne pas… gâcher sa vie !

26 septembre, 17 h 31

        Parlant du «je verrai quand j’y serai»…. Et bien c’est vrai, même si je suis jeune et en presque bonne santé (sans vouloir me vanter), je vais moi aussi, un jour, aller me blottir dans les bras de la mort. Y penser fait un certain pincement. Va-t’on se souvenir de mon petit passage sur Terre ? Et bien j’y compte. Je compte qu’on se souvienne de moi comme une personne de cœur, qui a les idées et la tête à la bonne place. Une personne avec certains talents… Pour le moment c’est tout ce à quoi je songe, car je n’ai que seize ans, mais ce que je souhaite globalement, c’est qu’en pensant à moi, mes proches aient simplement un sourire en coin, signe que mon passage dans leur vie leur a donné un minimum de joie. Finalement, je souhaiterais leur dire merci. Merci de penser à moi, même si je ne suis plus à leurs côtés. Du moins, c’est ce qu’ils croient…

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