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Méthode anti-page blanches

Fiche : Méthode anti-page blanches. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2015  •  Fiche  •  686 Mots (3 Pages)  •  613 Vues

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L’écriture spontanée

Au cours de nos nombreuses années d’études, nous nous sommes tous retrouvé à avoir une « panne d’inspiration ». Cela arrive souvent au moment des examens, et au moment où vous devez commencer une écriture d’invention… Panne !

Je vous propose donc une de mes méthodes pour réduire au maximum ces affreuses pages blanches. Il suffit simplement de prendre un peu de votre temps, une page blanche et un stylo. Et il vous suffit d’écrire (… trop simple me direz-vous !)Mais forcez-vous et vous verrez le résultat ! L’écriture spontanée est le meilleur moyen de vous vider la tête et cela sans avoir à réfléchir ! Enchainez les mots sans vous poser de question même si au final votre phrase ne veut rien dire. Surtout pas de « ça va si j’écris ça ? » ou encore de « c’est ma orthographié donc j’efface ! »

Pour mieux visualiser je vous propose un de mes textes :

Ma vie n’avait rien d’extraordinaire. La routine avec prit la plus grande place, les jours se faisaient lents, les minutes incalculables. Je passais ma journée au lycée, je rentrais chez moi, m’enfermait dans ma chambre, et n’en ressortais plus jusqu’au petit matin. Chaque jour se déroulait tel que celui-ci. L’ennui et la douleur ne faisait plus qu’un, se confrontant dans mes écritures. Ce fut l’un de mes besoins vitaux ; l’écriture, la vraie, la délivrance, souffrances transcrites sur une feuille de papier, des coups infligés par seulement des mots. La vie m’était bien morose pour que je m’en soucie. Je vivais le jour comme je vivais la nuit, je vivais la nuit comme je vivais le jour. J’aimais aller chez ma meilleure amie, un endroit où je pouvais m’exprimer comme je le souhaitais, où la différence n’était pas perçue comme elle l’était chez moi. Je me délivrai au fur et à mesure que je m’exprimai, je voulais changer le monde. Un peu ambitieux, en effet, mais je veux le changer. Je veux voir la jeunesse se délivrer, je veux voir le chaos ; prouver au monde entier que nous avons la force. Le force de combattre, combattre les inégalités, combattre la haine, la faim, les coups, la violence, la peur, les pleurs, la douleur, mettre à genou cette société conformiste. C’est à ça que la jeunesse veut mettre fin. Car si les plus faibles ne sont pas tués par la société, ils se tuent eux-mêmes.

Mes péchés se multipliaient, ma douleur était grande. Et même si elle s’estompait lorsque j’étais avec mes amies, elle ne disparaissait pas pour autant. J’avais appris à vivre avec elle, à cohabiter avec elle. Elle est comparable à un loup. Nous avons tous un loup, celui contre lequel on doit se battre. Et celui que l’on nourrit devient le plus puissant. J’avais donc vécu en faisant d’elle inexistante le jour, et me transformai en une bête de douleur la nuit. Un monstre. Il est indispensable aujourd’hui de savoir être stoïque. Faire le pantin le jour, paraitre bien aux yeux des autres, et hop, le tour est joué. En réalité, nous avons besoin d’aide. Nous espérons secrètement qu’une main se tende vers la nôtre, qu’elle nous sorte du gouffre. Car nous en avons marre.  Nous voulons de l’attention, du soutien, de l’amour. Et nous attendons surtout désespérément de l’aide. « Nous », car je ne suis pas seule. Nous sommes des millions à penser que la vie n’est qu’un jeu. Nous aimons aller au-delà de nos limites, parce que nous savons que nous allons survivre.  Survivre est le mot exact, car nous ne vivons pas, nous survivons. Nous survivons dans un monde rempli d’humains mais dénudé d’humanité. Nous survivons dans un monde où le dieu est le dollar, où le jugement se fait par l’apparence. Nous survivons dans un monde mort, nous, la jeunesse perdue. Mais nous ne faisons rien pour que cela change. Mais il est temps ! Il est temps de vivre dans la vérité ! Ou le rebelle qui ose dire ce qu’est la réalité ne soit pas descendu. Il est grand temps. Il est grand temps de faire tomber les murs.

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