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Médée, Euripide

Commentaire de texte : Médée, Euripide. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Juin 2012  •  Commentaire de texte  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  2 861 Vues

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Vendredi 5 Novembre 2010 Guillem Foucault 2nde7

Commentaire littéraire : Médée (Euripide)

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INTRODUCTION

Euripide est un poète tragique grec né à Salamina en 480 av. J.C. et mort en Macédoine en 406 av. J.C. (en même temps qu’une bataille qui porte son nom). Sa vie reste un peu inconnue, mais ils existent plusieurs mythes et légendes sur sa vie. Il écrit Médée en 431 av. J.C. C’est un texte écrit en prose et qui a un niveau de langage très soutenu. Le texte a un registre tragique et pathétique. Médée est une femme qui, folle de rage du fait du mariage de Jason (son mari) avec une autre femme, la fille du Roi de Corinthe, essaiera de trouver une manière de punir sévèrement Jason. Même si elle a du mal a prendre sa décision (elle revient souvent en arrière sur ce qu’elle dit), elle va finir par tuer les enfants qu’elle avait eu avec Jason. On se demandera donc comment Médée arrive-t-elle à prendre une décision si épouvantable et tragique. Pour cela, on verra d’abord une apparence de dialogue faisant intervenir plusieurs interlocuteurs. Puis, on analysera les étapes d’une délibération tragique avec ses décisions et ses revirements. Enfin, on montrera son choix: la soumission à la passion.

LES ÉTAPES D’UNE DÉLIBERATION TRAGIQUE

Au début, Médée est très confuse et doute beaucoup sur le fait de tuer ses enfants. Elle semble se décider à leur laisser vivre, car elle n’a pas assez de courage («  le cœur me manque, femmes! ». En disant « femmes », Médée s’adresse au chœur qui est toujours présent dans son « monologue » (qui n’est pas vraiment un monologue puisque le chœur est présent).

Puis, elle se rend compte qu’elle aime ses enfants et, qu’en les tuant, elle se ferait aussi beaucoup de mal à elle : « Pourquoi la souffrance que j’infligerais à leur père par leur mort, devrait-elle redoubler mes malheurs » (l. 5-6). Tout ça l’emmène à prendre la première conclusion : « Non ! Non ! Je renonce à ces projets. Mais, juste après elle fait une réflexion qui la fait changer d’idée : « Mais quoi ? Je veux m’exposer au rire de mes ennemis en les laissant impunis ? ». Elle décide alors de les tuer. « Il faut que j’ose ! Honte à ma lâcheté, qui laisse insinuer dans mon cœur de telles faiblesses » (l. 10-11).

Au moment où elle semble être très décidée, elle commence à se parler à soi-même (à son cœur) ; elle lui dit : « Hélas ! No, mon cœur, non, ne fait pas cela » (l. 15-16).

Ensuite, elle change encore d’idée : elle se donne le droit de les tuer car c’est elle qui leur a donné la vie : « aussi est-ce moi qui les ai mis au monde, qui les tuerai » (l. 23-24).

Elle finit par renforcer cette idée en y rajoutant le destin : « les jeux sont faits. Il n’y a pas d’autre issue possible » (l. 24-25).

Toutes ces alternances entre le oui et non sur une décision aussi importante sont dues à l’état d’extrême confusion dans laquelle se trouve Médée.

Pendant

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