Morceau d'étude sur le conte philosophique Candide de Zola

présenter Candide au début du conte. Premièrement son prénom veut dire, qui manifeste de la candeur, ou encore ingénuité excessive, parfaite innocence. Au début il est décrit comme possédant un "esprit simple", " un jugement assez droit", "aux moeurs douces". Il pense d'abord comme son maître Pangloss, il croit qu'il vit " dans le meilleur des mondes possibles" , de plus il a un caractère doux, il est franc et ne dissimule pas ses sentiments, il est aussi pur et sensible, son comportement est exemplaire, il est bon avec les autres. Cependant il ne faut pas oublier que ce conte, est une oeuvre inclassable qui doit beaucoup au roman d'apprentissage, d'inspiration picaresque, très en vogue au XVIII: Candide tire des leçons de ses malheurs, revient de ses illusions, contrairement à Pangloss. Plus on avance dans le roman et plus il change, il se transforme. C'est a l'école de la vie qu'il s'est formé. A la fin du conte ( voir le passage avec le vieillard et celui de la fin, il me semble) il interrompt son maître, le contredit et devient même ironique. Candide passe donc de l'hétéronomie a l'autonomie de la pensée par procuration à sa propre pensée. Les évènements transforment le héros, qui à la fin, découvre les véritables valeurs constitutives du bonheur humain, Candide parfait disciple de Pangloss s'affranchit peu à peu de son maître et pense par lui-même. Un parcours de vie a été effectué qui achemine le héros vers l'autonomie intellectuelle et morale.

Voilà c'est juste un début... smile

Tu peux aussi comparer Candide à Bérenger, héros de Rhinocéros de Ionesco. Car Bérenger par son évolution, sa résistance, est une sorte de Candide contemporain, cependant moins docile et plus lucide.

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