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Montaigne De l'exercitation livre 2 chapitre 6

Commentaire de texte : Montaigne De l'exercitation livre 2 chapitre 6. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  527 Mots (3 Pages)  •  7 489 Vues

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Introduction :

Michel de Montaigne est un auteur français du 16ème siècle, il nait en 1533 et à la demande de son père, il étudiera les auteurs antiques. Il reçoit par la suite une éducation humaniste qui inspirera ses écrits. Les Essais ont été publiés en trois fois : deux éditions de son vivant en 1580 et en 1588 et une édition posthume en 1595. Il y aborde le sujet de la question de l’homme notamment.

Ce texte se présente sous la forme de trois paragraphes : le premier portant sur les blessures physiques, les deux autres sur l’âme. Il explique les différentes sensations, pensées et réflexions que Montaigne a, à la suite de sa chute de cheval.

  1. Le récit des suites / conséquences physiques et morales de son accident
  • Montaigne raconte son expérience.
  • « purent » (l. 1), « dressa » (l. 6) -> le passé simple est un temps du récit -> Montaigne fait dans le premier paragraphe un récit des évènements qui ont suivis sa chute de cheval.
  • « quant aux fonctions de l’âme, elles naissaient avec même progrès que celles du corps » (l. 12-13) -> il a été ébranlé que ce soit physiquement et moralement d’où cette impression de renaissance.
  1. Un accident qui l’a placé entre la vie et la mort
  • Montaigne y réfléchit.
  • « cette recordation » (l. 10) -> il en a un souvenir donc il était bien vivant.
  • « me représentant son visage et son idée si près du naturel, me concilie aucunement à elle » (l. 10-11) -> Montaigne personnifie ici la mort, ce qui la rend d’autant plus présente et proche de lui.
  • « il me semblait que ma vie ne me tenait plus qu’au bout des lèvres » (l. 16) -> par ce verbe de perception, assez flou, il exprime l’incertitude dans laquelle il était concernant son état de vie ou de mort. Il est dans un état entre conscience et inconscience.
  1. La leçon qu’il tire de cette expérience pour lui-même et pour les autres
  • Montaigne analyse maintenant avec du recul cette expérience. Il utilise à cet effet le présent « « est » (l. 30), « trouve » (l. 31).
  • « c’eût été sans mentir une mort bien heureuse, car la faiblesse de mon discours me gardait d’en rien juger, et celle du corps d’en rien sentir » (l. 27-28) -> Le fait de ne plus rien sentir ne lui rendait pas la mort désagréable, voir le contraire.
  • « à la vérité, pour s’apprivoiser à la mort, je trouve qu’il n’y a que de s’en avoisiner » (l. 31) -> Montaigne tire une conclusion positive de son expérience, en effet  elle lui a permis d’apprendre à aborder la mort sans crainte.

Conclusion :

Au travers d’une anecdote dans laquelle il a frôlé la mort, Montaigne nous montre qu’il ne faut pas la craindre. De plus, il se rapproche de sa réflexion sur la mort du livre I, chapitre 20, car il donne la clé pour arriver à apprivoiser la mort : il faut « s’en avoisiner » (l. 31), et pour cela il ne faut pas la craindre.

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