Molière dramaturge

Introduction.

Molière dramaturge, comédien et chef de troupe français.

- Né en 1622 à paris

- Décédé en 1673 ds la même ville

Quelques-unes de ses œuvres : Dom juan 1665 (comédie), l'Avare 1668 (comédie), Le bourgeois gentilhomme 1670 (comédie-ballet).

Il écrit essentiellement des comédies dans lesquelles il met au jour les défauts de ses contemporains et critique la société du 17° s. Ses nombreuses pièces exercent encore aujourd'hui une influence considérable et font de Molière un auteur majeur du siècle classique.

Le misanthrope est l'une des nombreuses comédies composant l'œuvre de Molière. Représentée en 1666, cette comédie en 5 actes n'a pas eu le même succès à sa création que celui apporté par la postérité. La pièce a en effet un coté sombre assez différent de ce que l'on peut attendre d'une comédie de Molière. L'auteur y dépeint les mœurs mondaines dans ce qu'elles ont de plus hypocrite. C'est dans ce contexte qu'Alceste, personnage misanthrope, se bat pour défendre l'honnêteté et la franchise.

Nous pouvons alors nous demander si ce misanthrope est sympathique ou antipathique?

Ainsi nous pouvons distinguer deux axes principaux. L'un mettant en avant la sympathie du misanthrope et le second développant l'antipathie de ce dernier.

Axe 1 : Le misanthrope un personnage sympathique :

Nous pouvons voir Alceste comme un personnage sympathique car il ne ment pas, ne critique pas et dit tout ce qu'il a sur le cœur à qui bon lui semble. Il est franc, honnête et sincère et n'hésite pas à dire la vérité même si cela peut blesser les autres personnes qui l'entourent. Il déteste mentir car cela est comme une sorte de trahison pour lui.

C'est un personnage sympathique car il ne veut pas que la société soit basée sur le mensonge et l'hypocrisie. Or celle-ci est bien fondée la dessus. En effet, tout le monde critique tout le monde et tout est basé sur le mensonge et l'hypocrisie. Cela énerve Alceste et nous pouvons le comprendre. Toutes les personnes à l'époque font semblant et cachent qui ils sont réellement.

On remarque, que tout au long de la pièce, Alceste est animé d'une grande ferveur à défendre ses idées. Dans l'acte II scène 6, « Moi, je n'aurai jamais de lâche complaisance. » v 758, ainsi que « Trop de perversité règne au siècle où nous sommes, Et je veux me tirer du commerce des hommes. » v 1485 à 1486, sont autant d'exemples illustrant cette aversion.

Ces éléments font de lui un personnage, qui ne vit pas pour plaire contrairement à la plupart des autres hommes de son temps, mais pour justement tenter de corriger leurs mœurs. Il n'a que faire de tous les comportements qu'emploient les autres pour se faire apprécier, estimer, aimer... Par sa misanthropie et son refus de ces pratiques, il se refuse aussi et ainsi à plaire. Car l'art de plaire, passe surtout par ces pratiques qu'il conteste.

Axe 2 : Le misanthrope un personnage antipathique :

Alceste, un des personnages principaux de la pièce, a une conception du monde qui se distingue radicalement des autres hommes. En effet, pour lui, il faut que l'on soit sincère partout et envers tous. Comme l'indique le titre de la pièce, Le Misanthrope, ce dernier possède une aversion totale pour le genre humain et les manières hypocrites dont il fait usage. La scène d'exposition le démontre aisément : « Non : elle est générale, et je hais tous les hommes : Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants » v 118 à 120.

Alceste est sous l’emprise de l’orgueil, de l’humour noir, de l'égoïsme, de la jalousie et de la passion amoureuse. Il est intolérant, imbu de lui-même, colérique, possessif et très psychorigide. C’est l’exagération qui définit le mieux Alceste. En effet, il est animé des meilleurs sentiments, à savoir l’amour du Bien et l’amour pour Célimène. Cependant, ces deux amours tournent à des passions qui le font tomber dans l’excès et l’aveugle totalement.

Alceste, qui ne veut pas accepter le joug des conventions

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