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Melancholia, Victor Hugo

Commentaire de texte : Melancholia, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 114 Mots (5 Pages)  •  595 Vues

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        Victor Hugo a été le leader du romantisme au 19ème siècle. Il a composé une énorme oeuvre qui témoigne de nombreux engagements personnels. Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale.
En 1856, Victor Hugo publie
Melancholia, poème en alexandrins et extrait de Les Contemplations. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants.
Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine. Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. Enfin nous démontrerons que le poème
Melancholia est avant tout un instrument de dénonciation.

        Victor Hugo émut en créant un tableau pathétique des victimes, pour pousser les lecteurs à l’engagement.

 Il nous fait part d’une description proche de l’hypotypose. Victor Hugo commence dès le premier vers du poème avec une interrogation « Où vont ces enfants dont aucun ne rit ? » (Vers. 1) pour motiver la description. La négation est indice pour montrer que cet extrait accentue une côté sombre du texte. Ensuite, Victor Hugo avec l’aide du (Vers. 4) « Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules » répond à la question posée dans le (Vers. 1). La réponse ayant tardé à venir, ce vers met fin au suspense. Victor Hugo montre également un traitement particulier du temps. Il dit « quinze heures » il essaye évidement de mettre en évidence un détail, le nombre d’heures passées au travail qui de plus, est considérable. Le dernier détail qui doit frapper le lecteur dans ce vers, est le lieu « sous des meules ». Les enfants sont placés sous une machine dangereuse. Donc le travail des enfants est long, routinier et dangereux. Victor Hugo nous explique tout cela dans un même vers. Le vers suivant, « Ils s’en vont de l’aube au soir, faire éternellement » (Vers. 5) Victor Hugo nous remet une preuve évidente de la durée interminable de ce travail à l’aide d’une hyperbole qui est mise en place avec le mot éternellement qui renforce le temps trop long du travail. Au (Vers. 12) « Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue » Victor Hugo nous montre un paradoxe entre le mot « pâleur » et le mot « cendre » pour montre que le travail que font les enfants n’a pas de sens, ce travail n’apporte que la maladie ou même pire, la mort. Victor Hugo utilise une hypotypose qui nous montre un aspect visuel bien marqué, le lecteur à un tableau précis qui se profile pour qu’il imagine bien la scène.

        V.H. donne la voix aux opprimés : les enfants exploités au travail ; il dénonce la misère en général.


Victor Hugo, déjà très célèbre, prend la défense des opprimés. Il utilise sa notoriété et sa plume pour donner la voix aux enfants qui, eux, n'ont aucun moyen de revendiquer et de se défendre ; leur jeunesse, leur absence d'éducation ne leur permettent pas de s'exprimer comme l'auteur maître du langage qu'est Hugo. De plus, dans la société du XIXème, les enfants n'étaient pas vraiment considérés comme des êtres à part entière et n'avaient pas droit au chapitre
. Dans le poème "Melancholia", on trouve : "Ils semblent dire à Dieu : — Petits comme nous sommes, //Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! —". Le verbe introducteur de paroles "dire" annonce le discours direct. V. Hugo fait parler les enfants dans un style simple sans mots compliqués comme les verbes être et faire. Grâce au truchement du poète, les enfants font une prière qui s'adresse à la fois à Dieu et aux lecteurs.

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